Sujet : Re: le soutien de Moscou au RN :Poutine veut Mariani comme 1er mlinistre !
De : pc (at) *nospam* ue.com (P Cormoran)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 04. Jul 2024, 16:24:03
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Le 04/07/2024, Canta Galet a supposé :
"Partout nos amis montent..." clament les responsables ruSSes en parlant de l'Europe.
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Souverainistes et nationalistes sont comblés.
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Et oui, la propagande anti macron porte ses fruits.
Poutine se frotte les mains, au pire il aura un parti néo poutinien au pouvoir en France.
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C'est ça le nationalisme, à savoir servir les intérêts d'une puissance étrangère.
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Pour le reste il convient de tirer un point positif des diverses déclarations des dirigents ruSSes qui ne cessent de répéter que les seuls à avoir intérêt à ce que l'Ukraine perde, c'est bien Poutine.
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« Dans un contexte de reconfiguration brutale de l’espace politique après la dissolution de l’Assemblée nationale, les efforts du Kremlin sont sur le point de payer », analyse David Chavalarias, directeur de recherche au CNRS, dans un rapport intitulé « Minuit moins dix à l’horloge de Poutine », publié le 30 juin. L’étude identifie « une convergence d’intérêts entre le régime de Poutine et l’extrême droite française » et des actions du Kremlin dans l’espace public français qui « entrent en synergie ces jours-ci pour faire tomber voire s’inverser le front républicain ».
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Au lendemain des élections européennes du 9 juin, Viatcheslav Volodine, le président de la Douma, la chambre basse du parlement russe, s’était aussi réjoui à demi-mot de la percée des formations d’extrême droite en France et en Allemagne. « La honte de l’Europe ! De tels résultats étaient prévisibles. Une économie stagnante, la crise migratoire, des pays qui s’engagent dans la guerre en Ukraine à l’encontre de leurs intérêts nationaux… », avait-il raillé, ciblant le président Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.
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Depuis, les médias au service du Kremlin ne cessent de le répéter : les résultats des européennes auraient disqualifié les pouvoirs en place. Au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le « Davos russe », les 6-8 juin, les voix critiques se faisaient d’ailleurs de plus en plus tranchantes. « Partout, nos amis montent ! », confiait, tout sourire dans les couloirs du forum, un officiel des milieux économiques fidèles au Kremlin. « Le monde a changé de paradigme ! Pour sortir de l’impasse actuelle, il faudra des changements de dirigeants. Chez vous, en Occident… »
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A ce jour, plus d’une quinzaine de membres du RN, élus au Parlement européen ou candidats aux législatives ont effectué des voyages d’observation électorales à Donetsk et en Russie, entre 2018 et 2021, rémunérés par les autorités russes, ou bien ont dirigé des associations épousant les vues du Kremlin, selon le décompte de la chercheuse Lou Osborn pour l’association All Eyes On Wagner.
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Réélu eurodéputé RN, Thierry Mariani, co-président du Dialogue franco-russe, considéré comme une officine pro-Kremlin, en est le défenseur le plus fervent. D’autres pourraient faire leur entrée au Palais-Bourbon, comme son protégé Pierre Gentillet, candidat RN arrivé en tête dimanche dans le Cher et grand admirateur de Vladimir Poutine, fondateur du cercle Pouchkine, une émanation du Dialogue franco-russe. Il est dans le viseur des services de renseignement pour sa proximité avec Moscou.
Pourquoi cette mauvaise pub à deux jours du scrutin ?
Une des raisons pourrait être que le RN est actuellement en discussion avec le parti conservateur polonais PiS pour une alliance au niveau européen. Or, le PiS est le moteur du soutien à l'Ukraine. Le Kremlin est-il en train d'essayer de faire capoter ces discussions ?
En Pologne, s'allier avec un parti soutenu par Poutine, est inacceptable aux yeux des Polonais.