Re: Groenland

Volkin a pensé très fort :
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Votre raisonnement repose sur une mauvaise comparaison : vous prenez le pourcentage de condamnés par rapport à la population totale, alors que le bon indicateur est le pourcentage de condamnés parmi les personnes exposées aux réquisitions et aux restrictions.

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Le raisonnement ne peut se reposer que sur des faits.
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Les chiffres que j'ai donné ne sont peut être pas partaits,
mais ils ont un énorme avantage - elles *existent* contrairement
à vos chiffres imaginaires.

Vos chiffres ne sont ni contextualisés ni complets. Vous comparez le nombre total de condamnés à la population générale, ce qui est une erreur méthodologique. Ce qui compte, c’est la sévérité des mesures dans les zones les plus touchées par la famine.
Or, plusieurs faits montrent que l’Ukraine et le Kouban ont subi un traitement particulier :
- Blocage des frontières (interdiction pour les affamés de fuir).
- Taux de mortalité bien plus élevé qu’ailleurs en URSS.
- Mesures punitives spécifiques contre certaines régions ukrainiennes.
Les archives soviétiques (notamment les rapports du NKVD et du Parti) attestent que ces mesures ont été appliquées avec une brutalité particulière en Ukraine. Si vous contestez cela, prouvez-le avec des sources précises.

- Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais des chercheurs comme Nicolas Werth, Anne Applebaum et Robert Conquest, qui ont analysé ces politiques en profondeur.

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Ce ne sont pas des chercheurs mais des vendeurs de livres, nuance.
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[snip le blabla]

Qualifier des historiens reconnus de "vendeurs de livres" ne constitue pas un argument, mais une tentative de discrédit sans fondement.
- Nicolas Werth est un historien spécialiste de l’Union soviétique, auteur du chapitre sur l’URSS dans Le Livre noir du communisme et directeur de recherche au CNRS.
- Anne Applebaum est une journaliste et historienne lauréate du prix Pulitzer pour Goulag, une histoire.
- Robert Conquest était historien et spécialiste des crimes soviétiques, auteur de The Harvest of Sorrow, un ouvrage basé sur des archives et des témoignages.
Ces auteurs s’appuient sur des sources primaires, notamment les archives soviétiques. Si vous contestez leurs travaux, vous devez apporter des éléments concrets et des contre-sources précises, et non vous contenter d’attaques ad hominem.