Re: Groenland

Dans son message précédent, Volkin a écrit :
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Refuser de démontrer quelque chose ne constitue pas une réfutation valable dans un débat historique. Le fardeau de la preuve incombe à ceux qui nient les faits ou les conclusions des chercheurs.
Les événements que vous minimisez ont été largement étudiés par des historiens, comme Nicolas Werth et Robert Conquest, qui ont utilisé des sources primaires (rapports du NKVD, archives du Parti, témoignages contemporains) pour établir l’intentionnalité des actions soviétiques en Ukraine en 1932-1933. Leur analyse a montré que les mesures prises par le pouvoir soviétique, comme l'intensification des réquisitions, la fermeture des frontières et la répression ciblée, ont délibérément aggravé la famine.

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C'est des vendeurs de livres qui exploitent un mythe crée par
des services de propagande anti-soviètique qui date encore
de l'époque du Dr Goebbels.
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Un mythe qui n'a aucune preuve réelle alors que de nos jours
les archives soviètiques sont toutes ouvertes.
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Vos "historiens" sont des escrocs en sommes.

Qualifier des historiens reconnus de ‘vendeurs de livres’ ou d'‘escrocs’ sans apporter la moindre preuve est une tentative de discréditer sans argumentation. Nicolas Werth, Robert Conquest et Anne Applebaum ne sont pas des propagandistes, mais des chercheurs ayant travaillé sur des sources primaires, notamment les archives soviétiques ouvertes après la chute de l’URSS.
Si leur travail était une ‘escroquerie’, pourquoi leurs conclusions sont-elles reprises dans des recherches académiques internationales, y compris par des historiens russes et ukrainiens ayant eu accès aux archives après 1991 ?
De plus, si vous affirmez que les archives soviétiques ‘sont toutes ouvertes’ et qu’elles contredisent ces travaux, pourquoi ne citez-vous pas une source académique qui prouverait que l’Holodomor est un mythe ? Montrez-moi un historien ayant travaillé sur ces archives et démontrant que les faits établis par Werth, Conquest et d’autres sont faux.

Si vous contestez cette conclusion, il vous revient de fournir des sources fiables qui démontrent que ces mesures n'étaient pas intentionnelles ou qu'elles n'ont pas eu pour conséquence directe la famine. L'absence de preuve n'est pas une preuve en soi.

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Vous avouez l'absence de preuve, c'est bien.

Non, je n’ai jamais ‘avoué’ une absence de preuve. J’ai justement cité des historiens, des archives et des faits établis. Vous, en revanche, n’avez fourni aucune source sérieuse pour contester ces éléments.
L’argument selon lequel ‘l’absence de preuve n’est pas une preuve en soi’ signifie simplement que vous ne pouvez pas rejeter un fait historique simplement parce qu’un document précis ne vous convient pas.
Si vous affirmez que ces mesures n’étaient pas intentionnelles ou qu’elles n’ont pas contribué à la famine, c’est à vous de le prouver avec des sources sérieuses, pas avec des affirmations gratuites.