Re: [Guerre Russie-Ukraine] Résumé de trois ans de guerre d'invasion impérialiste naziruSSe contre l'Ukraine - 22/02/2025

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Sujet : Re: [Guerre Russie-Ukraine] Résumé de trois ans de guerre d'invasion impérialiste naziruSSe contre l'Ukraine - 22/02/2025
De : pc (at) *nospam* ue.com (P Cormoran)
Groupes : fr.soc.politique
Date : 26. Feb 2025, 13:33:38
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Volkin avait écrit le 25/02/2025 :
(..........)
*Les preuves du bombardement sont nombreuses et incontestables*
>
Non, aucune.
>
- Le 9 mars 2022, l'hôpital de maternité de Marioupol a bien été frappé par une bombe larguée depuis les airs, ce qui pointe directement la responsabilité de l’aviation russe.
>
Non.
>
- Des images satellites, des témoignages de survivants et des rapports d’organisations indépendantes (OSCE, ONU, Amnesty International) confirment que l’hôpital a été détruit par un bombardement aérien.
>
Non
Affirmer qu’il n’y a 'aucune preuve' ne fait pas disparaître les faits. Voici quelques éléments concrets qui confirment que l’hôpital de maternité de Marioupol a bien été bombardé par l’aviation russe le 9 mars 2022 :
- Des clichés pris avant et après l’attaque montrent clairement les dégâts causés par une frappe aérienne.
- De nombreux journalistes ont filmé les destructions et recueilli des témoignages juste après l’attaque.
- Des organisations comme l’ONU, l’OSCE, Amnesty International et Human Rights Watch ont enquêté et conclu qu’il s’agissait bien d’un bombardement aérien russe.
- Des patients, des médecins et des habitants ont décrit l’explosion et confirmé l’absence de combats au sol au moment des faits.
- L’impact et les débris correspondent à une bombe larguée depuis les airs, et non à une explosion terrestre ou un tir d’artillerie.
Dire qu’il n’y a 'aucune preuve' revient à nier la réalité documentée par des sources indépendantes et vérifiables. À moins que vous ne puissiez démontrer que toutes ces preuves sont fausses (avec des sources crédibles), votre affirmation n’a aucun fondement."

- L’attaque a tué plusieurs personnes, dont une femme enceinte et son bébé, et fait de nombreux blessés.
>
Il est très facile de tuer une femme inexistante et faire disparaitre
son corps.
Ah, donc maintenant les victimes sont 'inexistantes' ? C’est fascinant comme certaines personnes préfèrent nier la réalité plutôt que d’y faire face.
Les journalistes de l’AP étaient sur place, ont filmé les destructions et recueilli les témoignages des blessés. Tous ces éléments sont corroborés par des rapports d’enquête internationaux.
Si vous prétendez que ces victimes n’existent pas, il va falloir expliquer pourquoi il y a des vidéos, des témoins, des médecins et des organisations indépendantes qui confirment l’attaque et ses conséquences. Ou alors, peut-être que toutes ces personnes et institutions font partie d’un gigantesque complot mondial… auquel cas, bon courage pour essayer de le prouver.

*La Russie a d’abord tenté de nier, puis de justifier l’attaque*
- Juste après le bombardement, la Russie a d’abord affirmé que c’était une mise en scène ukrainienne, accusant même Marianna Vyshemyrska d’être une actrice.
- Puis, le Kremlin a changé de version, prétendant que l’hôpital était un bastion militaire ukrainien, ce qui est démenti par l’OSCE et l’ONU.
>
Propos ridicule.
>
Les Occidentaux attribuent tout le temps au Kremlin des "versions"
qu'ils diffusent eux mêmes tel que "prise de Kiev en 3 jours",
"jamais je n'attaquerai l'Ukraine" etc puis les "dénoncent".
>
Ca n'a aucun intérêt, c'est juste minable.
Donc, selon vous, ce ne sont pas les déclarations officielles russes qu’il faut prendre en compte, mais ce que vous décrétez être de la 'propagande occidentale' ? Intéressant. Sauf que cette stratégie d’inversion ne fonctionne pas ici.
Les déclarations russes concernant la maternité de Marioupol ne viennent pas d’une quelconque 'interprétation occidentale' mais bien de sources officielles russes elles-mêmes. Le ministère russe des Affaires étrangères et l’ambassade de Russie au Royaume-Uni ont d’abord affirmé que le bombardement était une mise en scène, allant jusqu’à accuser Marianna Vyshemyrska d’être une actrice. Puis, quelques jours plus tard, la Russie a changé de discours en prétendant que l’hôpital servait de base militaire ukrainienne et que le bombardement était donc justifié.
Ce sont des faits, vérifiables dans les déclarations officielles et dans les comptes rendus des agences de presse. Il ne s'agit pas d'une construction médiatique 'occidentale', mais bien de la communication officielle du Kremlin, documentée et archivée.
Donc, si ces faits sont 'ridicules', c’est peut-être plutôt à ceux qui ont tenu ces propos contradictoires de se poser des questions, non ?

- Après la prise de Marioupol par la Russie, Marianna Vyshemyrska s’est retrouvée sous contrôle des autorités russes. Il est difficile d’ignorer la pression qu’elle pourrait subir.
>
Vyshemyrskaja a été évacuée vers Zaporojié. Etant une "célebrité" elle
aurait pu très bien aller en Europe, demander un asile, mais elle
a trouvé un moyen de retrouner à Donetsk dont elle était originaire,
puis elle a démenagé à Moscou, je ne vois pas comment on aurait pu
la forcer.
Le fait qu’elle ait quitté Marioupol pour Zaporojié ne signifie pas qu’elle était totalement libre de ses choix ensuite. Vous oubliez que Marianna Vyshemyrska s’est retrouvée au coeur d’une intense campagne de désinformation russe, l’accusant d’être une actrice dans une 'mise en scène' ukrainienne. Elle est donc devenue une cible médiatique, ce qui a pu influencer ses décisions et limiter ses options.
Vous dites qu’elle aurait pu 'très bien aller en Europe' mais cela suppose que la situation était aussi simple. Avez-vous des preuves qu’elle a eu cette possibilité, ou qu’elle aurait été acceptée en tant que réfugiée politique ? Dans un contexte où la propagande russe la mettait en avant pour minimiser le bombardement de la maternité, il est légitime de s’interroger sur la pression qu’elle a pu subir, directement ou indirectement.
Quant au fait qu’elle ait ensuite déménagé à Moscou, cela ne prouve pas une absence de contrainte, bien au contraire. Il est fréquent que des figures médiatiques devenues gênantes soient 'récupérées' par le régime russe, volontairement ou sous pression. Dire qu’elle n’a 'pas pu être forcée' est une supposition, pas un argument basé sur des faits vérifiables.

- Plusieurs témoignages de personnes vivant sous occupation russe montrent qu’il existe une forte censure et des risques de représailles en cas de déclarations allant à l’encontre du récit officiel du Kremlin.
>
N'importe quoi.
Dire 'n’importe quoi' n’est pas un argument, c’est juste un rejet sans fondement. Pourtant, il existe de nombreuses preuves que la liberté d'expression est sévèrement restreinte dans les zones sous occupation russe.
- Les lois russes interdisent de qualifier l’invasion de l’Ukraine de 'guerre', sous peine de lourdes peines de prison. Cela montre bien que la Russie impose un contrôle strict du discours public.
- Plusieurs journalistes et militants ont été arrêtés pour avoir simplement critiqué l’occupation ou relayé des faits contredisant la version officielle russe.
Si vous pensez que ces faits sont faux, démontrez-le avec des preuves, au lieu de simplement dire 'n’importe quoi' sans aucun argument.

Date Sujet#  Auteur
10 May 25 o 

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