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P Cormoran :Ce que vous pointez, c’est l’hypocrisie géopolitique — elle existe, oui, et elle mérite d’être critiquée. Mais l’hypocrisie d’un camp ne donne pas un permis de massacre à l’autre. Refuser le deux poids deux mesures ne signifie pas qu’on valide tous les crimes pourvu qu’ils soient "équilibrés". Ça, c’est le nihilisme diplomatique : une logique où tout se vaut, donc rien ne vaut plus rien.
>Lebref :>P Cormoran :Merci, vous illustrez parfaitement le danger de votre logique : justifier
Vous confondez justification et explication. Comprendre que la Russie seCe qui donnerait aux juifs israéliens qui se sentent menacés par les
sentait menacée n’implique pas qu’elle avait le droit d’envahir un pays
voisin. Sinon, toute dictature paranoïaque pourra bombarder qui elle
veut, sous prétexte de "sentiment d’insécurité".
Arabes en Cisjordanie et à Gaza, comme au Liban et en Syrie, le droit de
bombarder tout le monde et d'affamer les populations sans distinction de
sexe, d'âge ou de religion. Ce serait un précédent risqué, mais dans le fond, une bonne invasion,
une épuration ethnique en règle, ne seraient-elles pas préférables à un
statu quo insatisfaisant ?
une agression au nom du "sentiment d’insécurité" revient à offrir un
permis de tuer à tous les États qui s’estiment menacés — Israël, la
Russie, la Chine, l’Inde, la Turquie, etc. Vous normalisez l’agression
préventive comme mode de gestion des conflits. C’est une pente glissante
vers un monde où le plus fort impose sa paranoïa à coups de missiles, et
où le droit n’a plus aucun poids. Quant à l’invasion et à l’épuration ethnique "préférables à un statu
quo", j’espère sincèrement que c’est du cynisme provocateur, parce que
sinon vous venez de théoriser la barbarie comme solution diplomatique.
La question que je pose, c'est pourquoi refuser à la Russie ce que l'on
autorise, voire encourage, chez les Israéliens ?
>
Les érudits talmudiques enroberont de subtilités casuistiques leur tentation
génocidaire, mais cela ne change rien au fond de l'affaire.
>
J'ignore ce qui est le mieux, mais je constate que l'on glisse de plus en
plus vite vers l'abandon du droit international et du droit humanitaire,
pour un retour à une barbarie assumée.
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