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Après mûre réflexion, Trimble a écrit :Vous la décrétez mauvaise pour vous ne voyez pas comment la contrer, c'est tout.Le 01/05/2025, P Cormoran a supposé :>Après mûre réflexion, Trimble a écrit :>Non mais oh, vous vous êtes bien lus ?>
Oui, je me suis bien lu, et contrairement à vous, j’évite de justifier une invasion armée avec des métaphores conjugales bancales.
Bien sûr, quand je vous mets le nez dans le caca, ça devient bancal.
Non, c’est bancal parce que votre métaphore est mauvaise, pas parce que je suis embarrassé.
Si vous pensez qu’envahir un pays, bombarder ses villes et annexer ses territoires, c’est l’équivalent d’une dispute de couple, c’est peut-être vous qu’on devrait envoyer consulter, pas moi.Evidemment, si vous faites exprès de ne pas comprendre l'analogie...
Oui.>Poutine n’est pas une femme bafouée, c’est un autocrate qui a violé le droit international en envahissant un pays souverain. Point. Qu’on ait mal géré la diplomatie avant, peut-être. Mais rien, absolument rien, ne justifie d’envoyer des tanks pour "négocier".>
Voilà, merci.
Vous illustrez à merveille mon sujet.
Vous êtes comme le mec qui tape sa femme et qui va t'expliquer que rien ne justifie de partir parce que ça affecte l'équilibre des enfants.
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Au contraire, c'est tout ce qu'on n'a pas fait ou mal fait avant qui explique l'action de la Russie (j'ai évité "justifie" parce qu'en fait, ça ne veut rien dire).
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Quand vous balancez des pierres sur un pitbull, vous pouvez toujours dire que rien ne justifie qu'un chien attaque un passant mais il ne faut pas être surpris quand ledit pitbull se jette sur vous pour vous mordre.
Donc la Russie, c’est un pitbull qu’on aurait provoqué…
intéressant comme vision des relations internationales : l’animal mord, c’est dans sa nature, faut juste pas le déranger ?Il ne faut pas le provoquer, c'est tout.
Vous réalisez que ce raisonnement excuse n’importe quelle agression — du moment qu’on trouve un caillou lancé dans le passé ? C’est pratique : plus besoin de diplomatie ni de droit, juste un bon historique de rancunes et une mâchoire puissante.Mais c'est comme ça que ça marche.
Mais bon, si vous tenez à réduire la géopolitique à une fable cynique pour justifier que le plus violent a toujours raison, autant l’assumer franchement.Le plus violent n'a pas toujours raison, loin de là.
Il n'y a aucune classe dans vos indignations sélectives. Surtout quand vous préconisez un jusqu'au-boutisme favorisant la guerre.>Et si "il n’y a pas de légal dans les relations internationales", alors pourquoi vous énerver quand d’autres pays arment l’Ukraine ?>
Qui s'énerve ici, à part vous ?
Oh pardon, vous avez raison. J’avais confondu votre ton détaché, vos analogies conjugales et vos pitbulls diplomatiques avec une simple analyse froide et sereine. Toutes mes excuses : c’est vrai qu’expliquer une guerre avec un air blasé, c’est nettement plus classe que de s’en indigner.
Ben oui.>C’est la jungle, non ? Ou bien c’est légal quand c’est Moscou qui bombarde>
et illégal quand l’autre riposte ?
Faudrait choisir.
Je choisis qu'on ne se mèle pas d'une rixe entre deux méchants quand on y a aucun intérêt. Qu'on prenne partie pour l'un, pourquoi pas, mais dans ce cas pas celui qui n'a aucune chance de gagner et pas celui opposé au parti qui peut tant nous amener.
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C'est de la realpolitik.
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Risquer une guerre mondiale dans laquelle on sera balayés pour des motifs idéologiques plus que douteux, oui, peut-être que ça m'énerve un peu, en effet, mais surtout ça m'afflige.
Ah, la bonne vieille realpolitik façon comptable cynique : "Deux salauds se battent, restons assis sur les gradins — sauf si l’un peut nous filer des contrats gaziers."
Le calcul est clair, mais ce n’est plus de la politique,Le monde est business. Quant à la lâcheté, il n'y aucun courage à s'en prendre à un pays capable de nous rayer de la surface de la planète, ça s'appelle la folie.
c’est du business international avec un soupçon de lâcheté
assumée.
Et puis il y a un petit hic : dire que l’Ukraine "n’a aucune chance" revient à entériner le droit du plus fort comme principe de relations internationales. Autrement dit : si t’es petit et que t’as pas d’armes nucléaires, tant pis pour toi.C'est triste mais c'est comme ça.
C’est une vision du monde qu’on peut avoir. Mais il ne faut pas s’étonner, ensuite, que d’autres choisissent aussi leurs alliances, leurs ripostes, et leurs principes… même au risque de déplaire aux marchands de gaz.Un gouvernement d'un pays comme la France doit tout d'abord, dans un monde évidemment devenu utopique, penser à l'intérêt de ses ressortissants. Se mettre dans une position, par pure idéologie, où ton énergie va coûter 10 fois plus cher et mettre ton économie à genou, c'est déjà indigne d'un président qui pense au bien commun de son pays.
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