A Paris, sur le parcours du défilé des militants d’ultradroite

Les collabos naZionalistes néo poutiniens qui sévissent ici vont certainement se réjouir : la France n'est pas une dictature puisque même les ordures néo fascistes et anti françaises peuvent défiler.
Sachant qu'être antisémite est pour eux une devoir civique.
Ils sont tellement cons qu'ils ne se rendent même pas compte qu'ils distillent dans leurs esprits le poison qui va les détruire.
La marche, interdite par la Préfecture de police avant d’être autorisée par le tribunal administratif, s’est déroulée dans une atmosphère tendue dans le quartier de Montparnasse, sous la protection des CRS.
« Elle aime la bite des juifs », lâche un participant alors qu’une femme crie en leur direction « fascistes ». « Mais comment peut-on autoriser des trucs pareils ? Ce n’est pas possible ? ! », s’émeut un sexagénaire, les larmes aux yeux, pendant que la colonne de manifestants descend la rue de Rennes, scandant « Europe, jeunesse, révolution », drapeaux à croix celtiques au vent, sous le regard ahuri des badauds attablés en terrasse des cafés.
Comme en 2024, le tribunal administratif a finalement autorisé la marche, malgré l’interdiction initiale de la Préfecture de police.
Le rassemblement des antifascistes qui devait se tenir sur le parcours a, lui, été interdit. Tout au long du cortège, le même ballet se répète avec des CRS qui écartent, souvent avec violence, les contre-manifestants qui ont bravé l’interdiction ou les passants de tout âge qui adressent des doigts d’honneurs ou des insultes aux militants d’ultradroite. « Mais vous protégez des néonazis ! », s’emporte une dame, outrée qu’un agent ait intercepté un jeune homme vêtu d’un sweat-shirt « antifa » pour relever son identité.
Pour les autorités, les provocateurs ne sont pas ces personnes qui défilent en arborant des t-shirts floqués « The White Race » ou « National Sozialistische Revolution » mais ceux qui s’opposent à cette marche. Vêtu d’un costume pied-de-poule, le militant identitaire Jean-Eudes Gannat les nargue leur demandant « pourquoi il n’y a que des Blancs et des bourgeois » parmi eux. Un CRS le protège quand une quadragénaire s’apprête à le gifler. La tension monte encore d’un cran lorsque des militants antifascistes tirent des mortiers en direction du cortège depuis le toit du centre commercial de Montparnasse, entraînant un début de chasse à l’homme par le service d’ordre.
Et ce tatouage de croix gammée qui dépasse des manches du polo d’un manifestant ? Et cette inscription « 14 » sur le bras d’un autre qui fait référence aux quatorze mots du slogan suprémaciste américain « We must secure the existence of our people and a future for white children » ? « On voit que la mort de Sébastien Deyzieu vous émeut moins que des tatouages », ose Jean-Eudes Gannat, en référence au décès de ce militant de l’Œuvre française – un groupuscule pétainiste dissout en 2013 – en marge d’une manifestation néofasciste le 7 mai 1994 et dont la commémoration est prétexte à la manifestation.
« Perpétuer notre héritage pour mille ans »
Devant le 4, rue des Chartreux, où Sébastien Deyzieu est mort en tombant d’un toit pour échapper à la police, des parapluies sont dépliés pour cacher les orateurs de la vue des journalistes. L’un d’eux s’emporte contre « les excréments » qui « nient le grand remplacement », « les parasites d’en bas [les immigrés] qui massacrent les Français » et « les parasites d’en haut » qui sont leurs « complices ». Avant de menacer : « Ce combat contre nos ennemis doit se terminer par leur écrasement pour créer ce monde européen qui nous permettra de perpétuer notre héritage pour mille ans. » En attendant l’année prochaine.