“On déteste les Ukrainiens, les gitans et les juifs !” »

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Sujet : “On déteste les Ukrainiens, les gitans et les juifs !” »
De : Pancho42 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.politique
Date : 01. Jul 2024, 09:20:56
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C'est l'histoire d'un régime fasciste qui entretient et cultive l'idéologie raciste, homophobe et antisémite qui envahit un pays pour soit disant le dénazifier !
Le problème c'est que les nazis se sont les envahisseurs !
Soignés dans un centre hospitalier discret, à l’écart des villes, ils reprennent peu à peu goût à la vie. Ces hommes ont été libérés lors de l’échange de 75 prisonniers de guerre organisé par Kiev et Moscou le 31 mai – un autre échange de 90 soldats a eu lieu le 25 juin. Ils ont connu deux fois l’horreur : la première sur le front, avec des combats, parfois une blessure, puis une défaite et une capture ; la seconde dans les prisons russes.
« Tabassage en règle »
Volodymyr, 26 ans, soldat dans la garde nationale, capturé sur le front de Marioupol, a été détenu vingt-six mois. « A l’arrivée dans la prison, nous avons subi ce que les Russes appellent “l’accueil” : un tabassage en règle, raconte-t-il. Nous dormions sur des matelas sales et humides posés par terre. Nous n’avions pas d’eau potable, juste l’eau de la citerne d’un camion. En tant qu’officier, j’ai été traité plus sévèrement que d’autres prisonniers. Les officiers et les engagés volontaires étaient les moins bien traités. »
Roman, 29 ans, soldat dans la garde nationale, capturé le premier jour de l’invasion à la centrale nucléaire de Tchernobyl, est resté prisonnier vingt-sept mois. « J’ai été détenu dans un bâtiment du XIXe siècle, datant de l’époque des tsars, froid et humide. Les conditions étaient terribles. Nous devions rester tout le temps debout. Nous étions battus à chaque visite des gardiens, deux fois par jour, et pendant les interrogatoires. »
Capturé le même jour à Tchernobyl et détenu dans la même prison, Yuriy, 31 ans, évoque le régime alimentaire. « La nourriture était infecte. Les détenus russes cuisinaient les repas des prisonniers de guerre ukrainiens. On y trouvait de la terre et des insectes. Le pain avait une odeur de diesel. Des gars ont eu des indigestions, et ont été empoisonnés. »
Puis Yuriy parle de la violence. « Nous avons été souvent frappés, à chaque vérification de cellule, chaque douche, chaque promenade. J’ai été beaucoup frappé aux jambes, sur les os des genoux et des chevilles. Ils utilisaient aussi des chiens pour attaquer les prisonniers. Un chien m’a mordu à la jambe droite. Beaucoup ont été blessés aux jambes et aux fesses. » Et lorsque les coups ne pleuvaient pas, « il fallait rester debout toute la journée, tête baissée, mains derrière le dos ». Dans une autre prison, Yuriy a eu « l’impression de pourrir vivant ».
« Faux colis avec des déchets »
Et « le plus dur, poursuit Oleksandr, est d’aller à la douche. Il faut marcher courbé, tête penchée vers le sol, mains dans le dos. Et une fois dans les douches, ils nous frappent avec des matraques électriques. Ils nous frappent sur le sexe. Lorsqu’ils nous frappent entre les fesses, ils disent : “Puisque vous voulez être des Européens, c’est que vous aimez les pédés !” J’ai vu un prisonnier mourir à cause des électrochocs. D’autres ont eu des crises d’épilepsie après des coups à la tête ».
Oleksandr a constaté que « les gardiens devenaient pires quand l’Ukraine remportait une victoire militaire, puis quand il y a eu la guerre entre Israël et Gaza. Comme je porte un nom de famille juif russifié, il me frappait encore plus, comme tous les juifs. Ils disaient : “On déteste les Ukrainiens, les gitans et les juifs !” »

Date Sujet#  Auteur
7 Sep 24 o 

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