Ces candidats RN qui ont été condamnés par la justice ou font l’objet de procédures judiciaires

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Sujet : Ces candidats RN qui ont été condamnés par la justice ou font l’objet de procédures judiciaires
De : Pancho42 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.politique
Date : 05. Jul 2024, 21:10:58
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Ces sales cons sont au premier rang quand il s'agit de salir et d'insulter qui le président ou son épouse.
mais leur posture ne sert qu'une seule cause, celle de masquer la réalité de la mafia lepéniste et du gang mafieux qui occupe les plus haut poste du parti qui s'était vendu à Poutine.
Lisez plutôt : Accusations d’anciens collaborateurs, soupçons d’emplois fictifs, diffamation ou encore procédure d’inéligibilité… Plusieurs candidats du Rassemblement national (RN), qualifiés pour le second tour ou réélus dès le premier tour des élections législatives, ont vu ressortir, ces dernières semaines, des affaires judiciaires et des enquêtes les concernant dans la presse. Le Monde fait le point sur certains de ces dossiers.
Quatre candidats concernés par l’affaire des assistants parlementaires européens
Le 30 septembre, plusieurs cadres du RN, dont Marine Le Pen, comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des assistants d’eurodéputés. Le RN est soupçonné d’avoir organisé un mécanisme lui permettant de salarier des permanents du parti avec les crédits accordés par le Parlement européen à ses députés, pour qu’ils rémunèrent leurs assistants. Or les règles de l’institution précisent clairement que les assistants ainsi payés doivent être dévolus exclusivement au travail parlementaire.
Déclenchée par une lettre anonyme en 2014, l’affaire a déjà été tranchée du côté du Parlement lui-même : ce dernier, qui chiffre le préjudice total de ces emplois à plus de 6 millions d’euros, a réclamé à Marine Le Pen le remboursement de 300 000 euros pour avoir rémunéré deux assistants « fictifs ». Une somme que l’intéressée a longtemps refusé de payer, multipliant les recours judiciaires, sans succès, avant de finalement s’en acquitter en septembre 2023.
Le Parlement européen a aussi saisi la justice française du dossier. En septembre 2023, le parquet de Paris a requis le renvoi de vingt-sept personnes pour des faits de « détournement de fonds publics » ou de « complicité » de ce détournement. Le parti est également poursuivi au titre de personne morale.
Plusieurs candidats du RN aux législatives font partie de ces prévenus, à commencer par Marine Le Pen, réélue dès le premier tour dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Elle est accusée, d’une part, d’avoir validé le mécanisme de rémunération en tant que présidente du RN, et d’autre part d’avoir salarié durant cinq ans Catherine Griset, sa cheffe de cabinet (devenue entre-temps députée européenne), qui aurait en réalité travaillé pour le parti. Elle aurait également rémunéré sur des crédits européens Thierry Légier, son garde du corps.
Julien Odoul, réélu député de la 3e circonscription de l’Yonne dès le premier tour, comparaîtra également au procès. En 2014, il était embauché comme assistant parlementaire de Mylène Troszczynski, sans l’avoir jamais rencontrée, selon des éléments de l’enquête révélés par Le Monde.
Dominique Bilde, eurodéputée RN et candidate dans la 4e circonscription de Meurthe-et-Moselle, figurera aussi sur les bancs des prévenus. Elle est soupçonnée d’avoir salarié comme assistant Loup Viallet pour un travail jugé inexistant par le Parlement européen.
Enfin, Timothée Houssin, député sortant arrivé largement en tête du premier tour dans la 5e circonscription de l’Eure, est également prévenu dans ce dossier. Il est soupçonné d’avoir été rémunéré comme assistant parlementaire de l’eurodéputé Nicolas Bay en 2014-2015, alors qu’il aurait là aussi travaillé en réalité pour le parti.
Des candidats ayant fait l’objet de condamnations
Certains candidats ont été par le passé condamnés par la justice, principalement pour des affaires de diffamation ou d’injures.
Olivier Monteil
Arrivé en tête avec une avance confortable dans la 2e circonscription des Hautes-Pyrénées, le candidat a eu affaire à la justice il y a quelques années pour une initiative très décriée : en 2016, il avait publié sur son profil Facebook une note d’information interne du commissariat de Lourdes contenant les adresses de sites accueillant des réfugiés, pour dénoncer la présence de « 250 “migrants” logés, nourris et soignés gratuitement, et même payés aux frais du contribuable ». Le conseiller régional a été condamné en 2018 pour « recel de bien provenant de la violation du secret professionnel », selon France 3 Occitanie.
Gilles Bourdouleix
En ballottage défavorable dans la 5e circonscription de Maine-et-Loire, le maire de Cholet est un habitué des sorties litigieuses. Au rang de ses affaires judiciaires, il a été poursuivi en justice pour apologie de crime contre l’humanité pour avoir déclaré, en 2013, à propos de gens du voyage installés sur un site de sa commune : « Hitler n’en a peut-être pas tué assez. » Confirmée en appel en 2014, la condamnation de l’édile – à l’époque encarté à l’Union des démocrates et indépendants, parti de centre droit – a finalement été annulée en décembre 2015 par la Cour de cassation, qui a estimé que l’élu n’avait pas souhaité rendre publics ces propos.
L’homme politique a en outre été condamné pour outrages, en 2022, après avoir agressé verbalement des agents de l’Urssaf au cours d’un contrôle. L’élu, connu pour ses invectives visant les journalistes, a été poursuivi à de nombreuses reprises pour injures ou diffamation, et a notamment été condamné pour des attaques verbales visant le journal Ouest-France.
Bruno Bilde
Réélu au premier tour dans la 12e circonscription du Pas-de-Calais, Bruno Bilde a été accusé en 2018 de harcèlement sexuel par plusieurs anciens assistants parlementaires, qui dénonçaient également des pressions et des manœuvres d’intimidation au sein du Front national (FN) pour taire l’affaire. Début 2023, l’élu a été débouté définitivement de sa plainte en diffamation contre le quotidien Libération, qui avait révélé l’affaire.
L’élu a également été mis en cause en 2016, alors qu’il était conseiller municipal d’Hénin-Beaumont, pour avoir proféré, dans le journal de la ville, ce qui était perçu comme des accusations de favoritisme visant la fille d’un ancien maire socialiste. Sa condamnation pour diffamation a été confirmée en appel deux ans plus tard.
Frédéric Boccaletti
Député sortant de la 7e circonscription du Var, où il est en passe d’être réélu, également élu local et homme-clé du RN dans le sud de la France, Frédéric Boccaletti a connu la prison.
En 2000, lors d’une altercation alors qu’il colle des affiches, celui qui a quitté le FN pour suivre la sécession mégrétiste s’empare d’une batte de base-ball pour poursuivre ses opposants, et confie au militant qui se trouve avec lui une arme, qu’il détient sans permis. Le jeune homme tire deux fois, sans atteindre sa cible. Condamné à un an de prison, dont six mois ferme, pour « violences en réunion avec armes », Frédéric Boccaletti sera remis en liberté pour raisons de santé après quatre mois de détention.
Des procédures en cours
Deux potentiels futurs députés font aujourd’hui l’objet de procédures en cours, dont une très récente, qui a forcé le président du RN à désavouer le candidat concerné.
Daniel Grenon
Lâché par Jordan Bardella au cours d’une interview sur BFM-TV, mercredi 3 juillet, le député sortant de la 1re circonscription de l’Yonne, Daniel Grenon, pourrait ne pas siéger avec le groupe RN s’il emportait l’élection. Le procureur de la République a en effet été saisi après la publication dans L’Yonne républicaine d’un débat d’entre-deux-tours, dans lequel le député estime, à propos des binationaux : « Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux. » Des propos qui ont été dénoncés comme tronqués par le candidat, ce qui a amené la rédaction à mettre en ligne l’extrait sonore pour se défendre
Laurent Jacobelli
Député sortant de la 8e circonscription de Moselle et ancien du mouvement Debout la France, Laurent Jacobelli a été mis en examen, le 8 avril, pour « injures et diffamation envers un membre du Parlement », à la suite d’une plainte déposée en octobre par l’élu Renaissance Belkhir Belhaddad. Le candidat, qui rappelle qu’il s’agit d’une procédure « classique » dans le cadre des plaintes pour diffamation, avait traité l’élu de la majorité présidentielle, d’origine algérienne, de « racaille ». M. Jacobelli, qui dément toute connotation raciste dans ses propos, avait également, au cours de ce même échange, demandé « Le Hamas va bien ? » au député, lui reprochant d’avoir participé à une cérémonie officielle avec une élue La France insoumise de Moselle.
Jordan Bardella a été amené à réagir aux nombreux propos racistes et antisémites tenus par certains de ses candidats. Invité de BFM-TV mercredi 3 juillet, le président du RN affichait sa fermeté, assurant que « tous ceux qui tiennent des propos qui ne sont pas conformes à es convictions ser[aie]nt mis à la porte », et évoquant quelques « brebis galeuses ». Marine Le Pen a parlé pour sa part, jeudi, sur la même chaîne, de « moutons noirs », en assurant elle aussi que ces propos entraîneraient des « sanctions ». Contacté par Le Monde au sujet de ses candidats mis en examen ou condamnés, le RN n’a pas répondu.

Date Sujet#  Auteur
7 Sep 24 o 

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