Re: Marioupol reconstruite !

P Cormoran a présenté l'énoncé suivant :

Cela ne donne pas la même vision de la réalité ...
https://x.com/nexta_tv/status/1809607486212878519

France Info : le 26 février 2015, alors que le match de Coupe d’Europe entre Guingamp et le Dynamo de Kiev s’annonçait, France Info a inondé les ondes d’une propagande nazie. Le reportage tournait autour de la rencontre d’un reporter français avec les Ultras du Dynamo de Kiev. Les supporters parlaient du bataillon Azov, de leurs collectes pour envoyer de l’aide à cette unité et au front du Donbass. La parole fut donnée à une anodine supportrice qui faisait don « de dentifrices, de savons et de petites choses pour les combattants du front », décrivant les azoviens comme des « héros ». Ce club de hooligans ultras était très connu en Ukraine pour avoir déployé des drapeaux nazis, des banderoles aux slogans racistes, antisémites et faisant l’apologie du nazisme. Le journaliste Jérôme Cadet, se montra très complaisant et le reportage fut diffusé à des heures de grande audience par France Info. Il déclara que de nombreux supporters du club s’étaient enrôlés dans Azov, et oublia de dire que ces derniers étaient partout vus avec des insignes nazies, des tatouages honorant Adolf Hitler, des runes SS, des slogans non équivoques à caractère raciaux. Ayant toutefois posé la question sur le radicalisme de l’unité, un supporter déclara que « les cris scandés et les manifestations ostentatoires avaient été modérés depuis ». Nous aurions pu nous croire à Berlin en 1936, durant les JO, où toutes les pancartes et slogans racistes et antisémites avaient été cachés par ordre de Goebbels pour faire croire à une Allemagne paisible et douce à vivre. Plus loin Jérôme Cadet faisait parler  un « spécialiste ukrainien du football », lui-même ancien supporter du club de Dniepropetrovsk, qui expliquait qu’il n’y avait pas d’engagement politique chez les supporters : « leur seule motivation est de mettre le bazar dans les rues, d’affronter la Police, de déclencher l’Anarchie, de boire,  de se  complaire dans la débauche », bref selon l’interlocuteur un comportement normal de hooligans. Un dernier intervenant expliquait que les Ultras furent à la pointe du Maïdan. Par leur grande expérience des combats de rues et des émeutes contre la Police, ils furent une des causes majeures de la réussite du Maïdan. France Info oubliait sans doute que les SA, les sections d’assaut lancées dans la rue par Hitler, n’avaient pas d’autres buts dans les années 20 et 30 que de faire le coup de poing dans la rue, de répandre la terreur, de tabasser les opposants. Ces groupes paramilitaires n’eurent jamais d’autres buts que d’être l’avant-garde répressive et violente, annonçant la couleur sur la nature du régime. Le bataillon Azov (sans doute Jérôme Cadet l’oublie-t-il dans sa grande ignorance ou sa mauvaise foi), était déjà accusé par Amnesty International, selon des rapports incontestables, d’exactions gravissimes à l’encontre des russophones dans la région de Marioupol : violations des droits de l’Homme, humiliations publiques, passages à tabac, pillages, viols, enlèvements et meurtres de personnes, tortures sur des prisonniers, exécutions d’otages de prisonniers. Que dire de la tentative du 14 octobre 2014, de membres des bataillons Azov et Aïdar, accompagnés d’une foule hystérique et chauffée à blanc de s’emparer par la force de la Rada à Kiev, le jour de la célébration de la création de l’UPA ? (Armée Populaire d’Ukraine fondée par le nazi ukrainien Stepan Bandera). Si Jérôme Cadet nous expliqua bien que les Ultras étaient d’extrême droite, il n’alla pas plus loin. A la même époque, les journaux français condamnaient la profanation de tombes juives à Sarre-Union (12 février 2015). Jérôme Cadet sans vergogne, et bien avant l’opération spéciale de 2022, cita à trois reprises « la guerre contre la Russie ». Rappelons qu’à cette époque l’Ukraine attaquait depuis avril 2014 l’insurrection républicaine du Donbass et non la Russie. L’idée de Cadet était de faire croire à l’agression russe.
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