Législatives : «Purgés» de LFI, les mélenchonistes repentis lancent leur mouvement

Ici la posture de ces élus est très révélatrice de ce que serait la proportionnelle si elle était restaurée.
Pourquoi ?
Parce que lorsqu'ils vous parlent de la proportionnelle ceux qui en préconsisent le retour, qui de toute façon ne règlera aucun problème ni social ni économique, négligent le fait que ce mode de scrutin conduit à plus de divisions.
Ainsi tous les partis sont formés de courants qui, à l'intérieur, tentent de prendre la tête du parti et de peser le plus possible sur les décisions.
Mais le mode de scrutin majoritaire les oblige à rester au sein de leur parti ou de leur groupe sous peine de disparaître.
en règle générale, ceux qui se démarquent disparaissent du paysage politique.
A l'inverse le mode de scrutin proportionnel autorise ces courants de se démarquer du parti et de présenter ensuite leurs candidats.
Et donc le paysage politique s'en trouve modifié qui, en plus de representer les trois ou quatre courants qui le composent habituellement, voit exploser le nombre de partis et de candidatures.
Il suffit pour cela de compter le nombre de partis et de courants aux régionales ou aux européennes.
Qui plus est, un petit parti comptant quelques élus peut à lui tout seul faire tomber une majorité comme ce fut le cas sous la quatrième, tant s'il n'obtient pas satisfaction sur certains points mais aussi quand il va quitter la majorité pour ne pas avoir à assumer les conséquences politiques d'une réforme ou mesure difficile à assumer.
Nous avons donc ici un échantillon de ce qui nous attend.
LFI, nécessairement unitaire se divise deux courants et se subdivisera encore si au pouvoir les difficultés s'accumulent.
Et elles ne manqueront pas.
Déjà, avec le mode de scrutin majoritaire, former une coalition relève d'une gageure.
Alors avec la proportionnelle et des partis encore plus divisés, ça relève de l'impossible.
Mais sait-on jamais !
Les miracles ça existe... enfin c'est de que disent les croyants !