Vers une simplification de l’élection pestilentielle.

Avec beaucoup de retard en Europe, la France suit l’exemple US, en accouchant dans la douleur d’un bi-partisme, bons-méchants, débarrassé de toute ambition de limitation de la prédation  économique.
Il fallait impérativement, simplifier et sécuriser  les modes de recrutement des DRH du Crime Economique Organisé, sous peine de devoir faire des corrections post-électorales, en cas de résultat non conforme, ce qui passe toujours un peu difficilement.

Ce à quoi nous assistons, derrière les cafouillages actuels, c’est à la construction de ce paysage pseudo politique.

Le futur parti Républicain à la française,  pimenté de quelques fascistes et même de quelques nazis, est déjà a peu près opérationnel.


Le futur PRF,  sera une alliance pratique, qui  ira des macronnistes au RN, expurgé.


Mais le  futur parti Démocrate, qui  lui à impérativement besoin d'une aile de gauche présentable, peine encore à s’organiser.

La faute à LFI pas encore totalement dédiabolisé, et aux ambitions de son chef.

L’équilibrage est difficile,  la présence des « extrêmes »  est indispensable, pour les deux « camps », sinon, leurs points communs seraient trop visibles, pour permettre une  bi-polarité efficace.


Il faut limiter les glissements possibles, qui rendraient moins contrôlable, les alternances nécessaires.


Et il faut à tout pris éviter les rectifications post électorales des résultats, ça ne fait pas sérieux.

Deux partis interchangeables, ça n’est pas suffisant.

Pour ratisser suffisamment large et limiter l’abstention, il faut créer de quoi occuper les marges.

Alors des "purges", sont faites, d’un coté comme de l'autre, pour générer la création de micro partis, plus radicaux,  qui, comme aux USA,   joueront les utilités inoffensives.

L'audace est d'actualité, il y a chez les "Libertaires", un gisement de compétences encore assez peu utilisé.

Rendons hommage au rationalisme politique des sponsors, fabriquer les consentements claniques, en fabriquant des dissentiments qui ne remettent rien en cause du règne de l'Economie, était la seule façon de maintenir la fiction électorale dans le  format "série", moins cher et plus efficace que le format blockbuster traditionnel.

Cette simplification favorisera la commercialisation des joutes pata-politiques, et valorisera la minute de publicité, qui sera intercalée dans les débats "politiques" télévisés, en écartant les complications idéologiques, et en les focalisant sur l'éternelle lutte entre le Bien et le Mal.


Le "Bien", comme le "Mal", étant les positions archétypiques, réversibles, construites par les cabinets conseil en marketing, et popularisées réseaux sociaux, selon les besoins du moment.