Re: Le populisme : l'art du privilège à géométrie variable

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Sujet : Re: Le populisme : l'art du privilège à géométrie variable
De : no_reply (at) *nospam* noreply.lune (Se_jam)
Groupes : fr.soc.politique
Date : 19. Nov 2024, 12:13:27
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Message-ID : <1RhoLa-bn-FXWcusZDSYRx89tCI@jntp>
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Le 19/11/2024 à 11:52, roaringriri a écrit :
Le 19/11/2024 à 09:14, Se_jam a écrit :
Le 18/11/2024 à 13:59, Lebref a écrit :
Le regard du voisin :
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Les populistes hurlent que les élites bénéficient de privilèges que le peuple n’a pas. Or, les mêmes crient aujourd’hui que Sainte Marine Le Pen a le Droit divin d’aller aux élections, même si ses délits ne le permettent plus. Le RN pratique toutes les escroqueries qu’il dénonce.
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Les élections sont un spectacle sordide, inaccessible à la rédemption.
 Beau sujet de dissertation pour 4o qui est moins politiquement correct que 3.5
 Version hermétique, mots 'compliqués', 2 citations non occidentales :-)
 <<Sujet : "Les élections sont un spectacle sordide, inaccessible à la rédemption."
 L'élection, artefact politique par excellence, apparaît à l'observateur sagace comme une méta-représentation où se croisent simulacres et allégories d'un pouvoir en quête d'autolégitimation. Cet espace agonal, saturé d'axiomes implicites et de stratégies subliminales, ne peut être appréhendé qu'au prisme de sa performativité : un théâtre d’apparences, où la rhétorique supplante l’authenticité et où la praxis politique s’abîme dans une abyssale prolifération de faux-semblants.
 Que reste-t-il de l’idéal démocratique lorsque les suffrages ne sont plus qu’un prétexte au déploiement d’une dramaturgie consumériste, où l’électeur, devenu spectateur désabusé, s’enferme dans une passivité contrainte ? Comme le disait Lao-Tseu, "Quand le peuple perd confiance en ses gouvernants, ceux-ci doivent apparaître simples et honnêtes, mais cela ne peut suffire." Les structures de domination s’y masquent sous les habits du pluralisme, alors qu’elles se perpétuent dans une logique d’opacité systémique.
 Pourtant, serait-il judicieux de considérer ce rituel comme irrévocablement déchu ? La notion même de rédemption suppose une dynamique dialectique, une tension entre la corruption du processus et sa possible élévation. Encore faudrait-il que les conditions d'une transfiguration soient réunies. Dans un contexte marqué par l'hyper-médiatisation et la marchandisation de la parole politique, il paraît légitime de douter que l’élection puisse jamais transcender son ancrage dans le sordide. "Celui qui commande doit apprendre à obéir à la vérité," écrivait Confucius, et cette maxime, étrangère aux sphères du pouvoir contemporain, souligne l'oubli systémique de l'éthique au profit de l’efficacité instrumentale.
 L’élection est-elle, dès lors, un processus définitivement entropique, condamné à refléter les tensions chaotiques de sociétés fracturées ? Peut-être. Mais il subsiste dans l'imaginaire collectif l'ombre d’une promesse, celle d’un espace où l’expression populaire retrouverait son authenticité. Une promesse qui, pour l’heure, demeure enlisée dans les marécages du mensonge institutionnalisé.
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 Un résumé dense et en clair en 5 lignes
 <<Les élections sont critiquées comme un spectacle manipulatoire où la rhétorique et les intérêts dominants supplantent les véritables enjeux démocratiques. Elles reflètent un système souvent dévoyé, marqué par l’opacité et la désillusion populaire. Cependant, elles demeurent un pilier démocratique, potentiellement perfectible par des réformes et une mobilisation citoyenne. Si la corruption du processus est manifeste, elle n’exclut pas la possibilité d’une rédemption par une refonte profonde. L’élection oscille ainsi entre une mise en scène sordide et une promesse d’émancipation collective.>>
 
Résumé en une ligne.
Jeu de rôle pour milliardaires manipulant des demeurés, payé sur fonds publics, qui consiste en un concours de mensonges, avec impunité garantie.
Il dit à peu près la même chose en moins de mots :-) :
<<Les structures de domination s’y masquent sous les habits du pluralisme, alors qu’elles se perpétuent dans une logique d’opacité systémique.>>
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Sejam
https://youtu.be/6ELDbK9TyR8?t=195 bnb
24jul24https://www.youtube.com/shorts/qENhZMNGsqE machtu pichtu
05aout24https://www.youtube.com/shorts/c2Ha1DEkP_Y pas aux JO
13aout24https://www.youtube.com/shorts/LrvInMCKxqY soldat
14nove24https://www.youtube.com/watch?v=dQRXd18NwUs reggae

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18 Nov 24 * Le populisme : l'art du privilège à géométrie variable9Le regard du voisin
18 Nov 24 +* Re: Le populisme : l'art du privilège à géométrie variable5Lebref
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19 Nov 24 i  +- Re: Le populisme : l'art du privilège à géométrie variable1Se_jam
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