Re: L'Euro erreur

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Sujet : Re: L'Euro erreur
De : pc (at) *nospam* ue.com (P Cormoran)
Groupes : fr.soc.politique
Date : 14. Dec 2024, 13:15:51
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ALabenne a exprimé avec précision :
Le 13/12/2024 à 14:18, P Cormoran a écrit :
>
Les relations économiques sont réciproques, et ce n’est pas tant une question de domination, mais plutôt de complémentarité. La France, par exemple, tire aussi profit de son intégration dans cette économie partagée, à travers des échanges commerciaux et des investissements étrangers.
>
ah ben, parlons-en des investissements étrangers !
  les étrangers  qui investissent en France viennent exploiter des travailleurs français, pour ramener les bénefs chez eux.
Au moins, quand les travailleurs français sont exploités par des capitalistes français, les bénefs restent en France.
L'attraction de capitaux étrangers est l'indication que nous sommes en voie de tiers-mondisation.
Rappel : caractéristique générale des pays du tiers-monde : vente de leurs matières premières, incapacité à traiter eux-mêmes ces matières premières, malgré la disponibilité de main-d'oeuvre surabondante, et donc appel à l'ingénierie, la finance, et la direction extérieure.
Cette vision des investissements étrangers me semble simplifiée et ne reflète pas la complexité des échanges économiques mondiaux. Les capitaux étrangers jouent souvent un rôle moteur pour la création d’emplois, l’innovation, et le développement des infrastructures en France. Nombre de grandes entreprises investissent dans des projets à long terme, contribuant à la formation, à l’expansion des savoir-faire locaux et à des chaînes de valeur qui bénéficient également à l'économie française.
Certes, une part des profits est rapatriée, mais ces investissements soutiennent aussi notre tissu économique, notamment dans des secteurs où le capital national est insuffisant ou absent. Comparer cette dynamique à une 'tiers-mondisation' me semble exagéré : la France reste l’une des économies les plus développées, avec une capacité de production industrielle et de services largement reconnue.
Enfin, ce n’est pas un jeu à somme nulle : une économie ouverte, capable d’attirer et d’intégrer des capitaux étrangers, est souvent mieux armée pour innover, croître et rester compétitive. L’objectif ne devrait pas être de rejeter les capitaux étrangers, mais de garantir que leur impact profite aussi à notre société dans son ensemble.

Date Sujet#  Auteur
5 Feb 25 o 

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