Re: Question

Volkin avait énoncé :

P Cormoran wrote:

Le 24/12/2024, Volkin a supposé :

P Cormoran wrote:

Volkin avait énoncé :

P Cormoran wrote:

Beep Beep avait prétendu :

Est-ce que quand ils meurent les croyants vont dans les enfers de toutes les religions auxquels ils ne croient pas ?
Ou alors chacun est logé dans une copropriété différente ?
Parce que je ne vois pas trop l'intérêt d'éviter un enfer si c'est pour se taper les 3 000 autres

>
Donc, un athée qui a répandu le bien et fait de son mieux toute sa vie pourrait finir en enfer juste parce qu’il n’a pas reconnu Dieu ?

>
MDR.
>
Une personne qui répand le bien et fait de son mieux toute sa vie
n'est pas athée.

>
Ridicule : être athée n'empêche pas d'être une bonne personne de même qu'être croyant n'empêche pas d'être une sombre ordure.

>
Il y a beaucoup de gens égarés qui se croient sur le bon chemin ...
Puis d'autres qui refusent ce chemin car ils voient qu'il ne
mène pas là où il est censé mener.
>
Ceux-là, ayant quitté le "bon" chemin se retrouvent pourtant ...
sur le bon chemin.
>
Mais uniquement un certain temps. Ensuite le bon chemin devient
le "bon" chemin. Le Chevalier devient Dragon, la Victime devient
Bourrau.
>
Et ça recommence. Le chemin de l'Eglise peut redevenir bon,
il n'y a rien de choquant à ça. C'est juste que le monde est
ce qu'il est. La roue tourne.
>
Telle est la volonté de Dieu.

 Dire qu’une personne qui fait le bien ne peut pas être athée revient à nier la capacité des athées à agir moralement sans croyance religieuse. Les actions bonnes ou mauvaises ne dépendent pas nécessairement de la foi, mais de l’éthique personnelle, de l’éducation ou de valeurs humaines universelles. L’histoire et la vie quotidienne regorgent d’exemples d’athées accomplissant des actes de grande bonté. Associer automatiquement morale et croyance est une simplification qui ne rend pas justice à la diversité des motivations humaines.

>
Le problème n'est jamais la croyance en soi (d'ailleurs tout
est croyance, meme la non-croyance) mais la méthode utilisée pour
imposer sa propre croyance (ou non-croyance) à l'autrui.
>
Entre un athée fondamentaliste militant et un "croyant" qui ne fait
que respecter les traditions et ses ancetres, qui est le véritable
croyant ? L'athée, le fanatique integriste qui répend le "bien" autour
de lui comme les chrétiens répendaient le "bien" durant les croisades.
Il doit aller en enfer, clairement.
>
Même un agnostique peut être un fanatique integriste au nom de la
croyance qui est la sienne.
>
Moi aussi, je répand la mienne. J'irais en enfer pour ça, oui,
pour toutes mes croyances, pour toutes mes erreurs, bien sûr.

Votre remarque mélange plusieurs notions importantes. Affirmer que 'tout est croyance' dilue la distinction entre foi religieuse et convictions rationnelles fondées sur l'observation ou l'expérience. Être athée ne signifie pas nécessairement imposer une non-croyance aux autres, tout comme être croyant ne signifie pas toujours chercher à convertir. Ce qui compte, ce n'est pas la 'croyance' en soi, mais comment elle est vécue et partagée. Comparer un athée répandant le bien aux Croisades, marquées par des violences inouïes, me semble excessif et peu pertinent. L'enfer, s'il existe, serait sans doute une question de justice divine et non de simplification caricaturale de la foi ou de l'absence de foi. La réflexion morale mérite d'aller au-delà des oppositions stériles pour s'interroger sur nos actions et leur impact sur les autres.