Ukraine : Une résolution pacifique hors de portée.

Une résolution pacifique du conflit reste pour l’instant hors de portée, car Vladimir Poutine souhaite d’abord améliorer sa position sur le terrain. De plus, d’autres facteurs compliquent un arrêt rapide des hostilités: la politique du gouvernement Trump à l’égard de l’Ukraine n’est pas encore totalement définie et il existe au sein de l’Europe beaucoup de divergences sur la manière dont les négociations devraient se dérouler. L’affaiblissement de la puissance économique et militaire de la Russie peut non seulement obliger Poutine à venir à la table des négociations, mais aussi le contraindre à affaiblir ses exigences et à faire des concessions.
Un accord en 2025?
Donald Trump est conscient que beaucoup y perdrons, (y compris les États-Unis) si la Russie gagne. Cela ne signifie pas qu’il doit prendre part à la guerre en y envoyant des troupes, mais qu’il doit, avec un soutien européen robuste, fournir suffisamment de soutien pour stabiliser le front et limiter les pertes territoriales ukrainiennes en 2025.
L’objectif étant, dans un an, lorsque la Russie sera plus faible, de parvenir à un bon accord. Si l’Ukraine a la possibilité de se transformer en une démocratie stable et bien défendue, ce serait non seulement une bonne nouvelle pour l’Europe, mais aussi pour l’Amérique.
Le revers de la médaille est que Kiev sera contraint de subir cette guerre pendant encore une année supplémentaire, et que 2025 pourrait à nouveau être une année de mort et de destruction pour les Ukrainiens.