Re: Groenland

Volkin a formulé ce samedi :
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1) Vous demandez des preuves ? Elles existent et proviennent des archives soviétiques elles-mêmes.
- La Loi des épis (Указ "о трех колосках" du 7 août 1932) prévoyait des peines de 10 ans de Goulag voire la peine de mort pour le vol de biens socialistes, y compris quelques épis de blé tombés au sol.
- Entre août 1932 et décembre 1933, 200 000 personnes ont été condamnées sous cette loi, dont les deux tiers à des peines de plus de 10 ans.

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Fake manifeste.

1) Vous dites "fake manifeste", mais sur quoi vous basez-vous ? Vous niez l’existence de cette loi ? Vous niez les chiffres des archives soviétiques ? Si vous avez une source qui prouve que ces chiffres sont faux, je vous invite à la partager. Sinon, votre réponse n’a aucune valeur.
Les chiffres que j’avance ne viennent pas de nulle part :
- Texte original de la loi des épis (7 août 1932) : Archives GARF, Fonds 5446, Inventaire 1, Dossier 69.
- Statistiques des condamnations : Rapport du NKVD du 6 janvier 1934, RGASPI, Fonds 17, Inventaire 166, Dossier 9.
- Travaux d’historiens : Nicolas Werth, L’État contre son peuple, et Robert Conquest, The Harvest of Sorrow.
Les archives soviétiques elles-mêmes confirment qu’entre août 1932 et décembre 1933, 200 000 personnes ont été condamnées sous cette loi, dont les deux tiers à des peines de plus de 10 ans.
Si cette loi était juste, pourquoi a-t-elle envoyé au Goulag des paysans affamés pour avoir ramassé quelques épis tombés au sol ?
- La loi des épis ne faisait aucune distinction entre le vol de plusieurs tonnes et celui de quelques grains.
- Des enfants ont été condamnés, comme en témoignent des cas retrouvés dans les archives du NKVD.
- Staline lui-même a reconnu que la loi était trop sévère et l’a partiellement assouplie en 1935.
Pourquoi aurait-il eu besoin de l’assouplir si elle n’avait pas causé d’injustices ?
Cette loi s’inscrivait dans une politique plus large de répression contre les paysans :
- La dékoulakisation (1929-1932) : 1,8 million de paysans envoyés au Goulag ou déportés.
- La famine de 1932-1933 (Holodomor) : 3,9 millions de morts en Ukraine.
- Le passeport intérieur (1932) : Interdiction pour les paysans de quitter leur village sans autorisation.
Ces mesures montrent que la loi des épis n’était pas une exception mais un outil de terreur contre la paysannerie.

Source officielle : Archives d’État russes (GARF, fonds 5446, inventaire 28, dossier 5, pages 20-21).

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Donnez moi des liens sur des documents en ligne. Puisque vous
les avez autant donner des liens directement.

Votre exigence de "lien en ligne" n’a aucun sens. Les archives historiques ne sont pas toujours numérisées et disponibles sur Google.
Les références que j’ai données (GARF, fonds 5446, inventaire 28, dossier 5, pages 20-21) sont celles utilisées par les historiens. Si vous doutez de leur authenticité, je vous invite à consulter ces archives en Russie ou à vérifier dans des ouvrages d’historiens qui les citent.
D’ailleurs, si vous exigez des sources accessibles en ligne, pourriez-vous me donner des documents d’archives soviétiques qui contredisent les faits que j’avance ? Ou bien votre logique ne fonctionne-t-elle que dans un seul sens ?

Les condamnations ont concerné en majorité des paysans affamés, pas des "saboteurs". Donc oui, les infractions étaient souvent mineures, et les peines étaient disproportionnées.

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Vol de nourriture dans les condition d'une famine est un délit grâve,
désolé. En Ukraine, en France, partout.
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Vos accusations sont ridicules. Je coupe le reste qui n'a pas d'intérêt.

En France, voler un pain en période de famine pourrait conduire à une peine légère, voire à de la clémence, surtout si la responsabilité de l’État est engagée. En URSS, c’était 10 ans de Goulag, voire la peine de mort.
Dire que ces paysans méritaient ces peines, c’est nier l’évidence : ils ne volaient pas pour le profit, mais pour survivre.
Et surtout, si l’URSS n’avait pas confisqué toute la nourriture et empêché les affamés de fuir, ces vols n’auraient même pas eu lieu.
Justifier une telle répression revient à défendre une politique qui a condamné des millions de personnes à la mort. Vous êtes vraiment prêt à assumer cela ?