Sujet : Re: Groenland
De : pc (at) *nospam* ue.com (P Cormoran)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 09. Feb 2025, 18:15:41
Autres entêtes
Organisation : A noiseless patient Spider
Message-ID : <voanrv$o6ba$1@dont-email.me>
References : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32
User-Agent : MesNews/1.08.06.00
roaringriri a écrit :
Le 09/02/2025 à 11:08, P Cormoran a écrit :
Après mûre réflexion, Volkin a écrit :
P Cormoran wrote:
Volkin a formulé ce samedi :
(..........)
>
1) Vous demandez des preuves ? Elles existent et proviennent des archives soviétiques elles-mêmes.
- La Loi des épis (Указ "о трех колосках" du 7 août 1932) prévoyait des peines de 10 ans de Goulag voire la peine de mort pour le vol de biens socialistes, y compris quelques épis de blé tombés au sol.
- Entre août 1932 et décembre 1933, 200 000 personnes ont été condamnées sous cette loi, dont les deux tiers à des peines de plus de 10 ans.
>
Fake manifeste.
>
1) Vous dites "fake manifeste", mais sur quoi vous basez-vous ? Vous niez l’existence de cette loi ?
>
C'est à vous d'apporter des preuves.
>
Quand vous en avez apporté on en reparle.
Je vous ai déjà donné des références précises : archives soviétiques (GARF, RGASPI), rapport du NKVD, travaux d’historiens. Si vous refusez de les consulter et persistez à dire qu’il n’y a ‘pas de preuve’, c’est que vous ne cherchez pas la vérité, mais à nier les faits.
En attendant en périodes de famine le vol de nouriture, pillages, etc
sont des délits graves, rien de choquant que les peines soit lourdes
Vous prétendez que des peines de 10 ans de Goulag ou la peine de mort pour quelques épis de blé sont ‘justifiées’ parce que ‘le vol en période de famine est grave’. Mais dites-moi :
- Qui a provoqué la famine ? L’URSS a confisqué les récoltes et empêché les affamés de fuir. Les paysans ne volaient pas du pain dans des magasins, ils ramassaient les miettes laissées sur le sol.
- Pourquoi punir un acte de survie comme un crime grave ? En France ou ailleurs, voler pour survivre en période de famine peut être puni, mais certainement pas par 10 ans de Goulag ou la mort.
- Pourquoi Staline a-t-il reconnu que la loi était trop sévère et l’a assouplie en 1935 ? Si elle était juste, pourquoi revenir dessus ?
>
Si vous tenez à vous servir des archives soviétiques, servez vous en complètement, notamment sur le bilan, en Ukraine et hors Ukraine.
Soit un total de 4 millions de morts, dont la moitié en Russie.
Chiffre tres inférieur, avec le bilan de la Crise de 29 en Occident et dans ses colonies.
Rappelons aussi, que l'occident, hors Angleterre, ne trouvait pas grand chose à redire a la politique d'industrialisation démentielle de Staline, qui lui ouvrait des marchés colossaux.
Et que, bien sur, les USA le récompenseront de ses bons et loyaux services, économiques et contre révolutionnaires, En Chine, au moyen Orient et en Espagne, par la "Clause de la nation la plus favorisée" en 1937.
Clause qu'il conservera jusqu'en 1948.
>
Alors quand on veut monter à l"échelle de la Vertu outragée, il vaut mieux avoir le cul propre, et ce n'est pas le cas des anti-communistes rétro-actifs.
Votre réponse ne réfute en rien le fait que Staline a affamé des millions d’Ukrainiens et réprimé ceux qui tentaient de survivre.
- Peu importe ce qui s'est passé ailleurs, cela ne justifie pas les crimes de l’URSS.
- Affirmer que la famine n’a pas visé l’Ukraine est contredit par les faits : interdiction de fuir, réquisitions ciblées, répression accrue dans les régions ukrainiennes.
Quant à la comparaison avec la Grande Dépression, elle ne tient pas :
- Aux États-Unis, il n’y a pas eu une confiscation systématique des récoltes ni une interdiction pour les affamés de fuir.
- En Occident, la famine a été un effet de la crise économique ; en URSS, elle a été aggravée par des décisions politiques délibérées.
Le commerce de l’URSS avec les pays capitalistes dans les années 30 n’efface pas non plus les crimes du régime stalinien. Même si d’autres pays ont fermé les yeux à l’époque, cela ne change rien aux responsabilités du pouvoir soviétique.