Re: Groenland

Volkin a exprimé avec précision :
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Vous citez le texte officiel, mais cela ne change rien au fait que son application a conduit à des condamnations massives, y compris de simples paysans affamés ramassant quelques grains tombés au sol.

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Preuves ?

Les preuves existent et ont été largement documentées par les historiens travaillant sur les archives soviétiques :
1) Rapports soviétiques officiels :
- Rapport du NKVD du 6 janvier 1934 (RGASPI, Fonds 17, Inventaire 166, Dossier 9) : 200 000 condamnations sous la loi du 7 août 1932, dont 2/3 à plus de 10 ans de prison.
- Archives GARF (Fonds 5446, Inventaire 1, Dossier 69) : détaillant l’application de la loi.
2) Exemples concrets :
- Témoignages rapportés par Nicolas Werth (L’État contre son peuple) et Robert Conquest (The Harvest of Sorrow) montrent que des paysans ont été arrêtés pour avoir ramassé quelques épis.
- Le cas emblématique d’Olexandra Radchenko, paysanne ukrainienne de 15 ans, condamnée pour avoir pris des épis tombés au sol (archives régionales d’Ukraine).
3) Analyses d’historiens :
- Anne Applebaum (Goulag : Une histoire) explique comment la loi a été appliquée avec une brutalité extrême, touchant des enfants, des femmes et des vieillards.
- Rapports d’historiens ukrainiens et russes, utilisant les mêmes archives soviétiques.
Si vous avez une source prouvant que ces condamnations n'ont pas eu lieu, ou qu’elles ne concernaient que des "voleurs organisés", je suis curieux de la voir. Sinon, votre refus de reconnaître ces faits revient simplement à nier les documents d’archives et les recherches académiques.

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- Le rapport du NKVD du 6 janvier 1934 (RGASPI, fonds 17, inventaire 166, dossier 9) recense environ 200 000 condamnations en un peu plus d’un an.

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Trouvez le. Vous avez 3 "historiens" à votre service, demandez leur
la copie du document qu'ils ont.

Les archives soviétiques ne sont pas toutes numérisées ni accessibles en ligne, mais elles sont bien consultables par les historiens travaillant sur ces sujets. Les références que j’ai données (RGASPI, Fonds 17, Inventaire 166, Dossier 9) proviennent d’études fondées sur ces archives, notamment celles de Nicolas Werth, Robert Conquest et Anne Applebaum.
Ces chercheurs ne se basent pas sur des suppositions mais sur des documents réels. Si vous doutez de leur travail, vous êtes libre de consulter vous-même ces archives en Russie et de prouver que ce rapport n’existe pas ou qu’il dit autre chose.
En attendant, votre exigence d’une "copie" d’un document d’archive non accessible en ligne est simplement une stratégie d’évitement. Vous refusez de discuter du contenu du rapport et de ses implications. Avez-vous une source qui prouve qu’il n’existe pas ou qu’il dit autre chose

- Deux tiers des condamnés ont reçu des peines de plus de 10 ans de camp ou la peine de mort.
- Parmi eux, des femmes, des enfants et des vieillards, qui ne dirigeaient certainement pas des réseaux de pillage ferroviaire.

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Preuves ?

Le fait que deux tiers des condamnés aient reçu des peines de plus de 10 ans ou la peine de mort provient du rapport du NKVD du 6 janvier 1934 (RGASPI, fonds 17, inventaire 166, dossier 9), document utilisé par plusieurs historiens, dont Nicolas Werth.
Concernant la condamnation de femmes, d’enfants et de vieillards, plusieurs cas précis sont documentés dans les archives et repris par des historiens comme Anne Applebaum et Robert Conquest. Par exemple :
- Des comptes rendus de procès montrent que des paysans ont été condamnés pour avoir ramassé quelques épis tombés au sol.
- Dans L'État contre son peuple, Nicolas Werth rapporte que des enfants ont été envoyés au Goulag sous la loi du 7 août 1932.
Encore une fois, si vous pensez que ces faits sont faux, c’est à vous d’apporter une source sérieuse qui les réfute. Sinon, demander systématiquement des "preuves" sans jamais en fournir vous-même n’est pas un argument, c’est une tentative d’esquive.

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La loi ne distinguait pas entre les vols de grande ampleur et les actes de survie, ce qui explique pourquoi elle a été partiellement assouplie en 1935. Vous reconnaissez l’existence de la loi, maintenant reconnaissez aussi ses conséquences répressives disproportionnées.

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La loi était justifiée et elle a peut être sauvé des millions de vies.

Si cette loi avait réellement sauvé des millions de vies, comment expliquez-vous que la famine ait continué à faire des millions de morts malgré son application ?
En réalité, cette loi a surtout criminalisé des paysans affamés et aggravé la situation en empêchant toute forme de survie. Les exécutions, les peines de camp et l’interdiction de fuir les zones touchées par la famine ont contribué à la catastrophe plutôt qu’à la résoudre.
Même les autorités soviétiques ont reconnu que la loi posait problème, puisqu’elle a été partiellement assouplie en 1935 et que des amnisties ont suivi en 1936. Une loi "justifiée" et "nécessaire" n’aurait pas eu besoin d’être corrigée aussi rapidement.
Enfin, si vous affirmez qu’elle a "sauvé des millions de vies", apportez-en la preuve. Où sont les études ou les archives qui montrent que cette loi a eu un effet bénéfique sur la population ?
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Si vous prétendez qu’il est ‘introuvable’, prouvez-le : consultez les archives ou apportez une source indiquant que ce document n’existe pas. Tant que vous ne le faites pas, votre réponse n’a aucune valeur.

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Encore heureux que je n'ai pas à fournir la preuve que Slaline
ne mangeait de bébés ukrainiens au déjeuner.
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MDR.

Votre comparaison est absurde et hors sujet. Je ne vous demande pas de prouver une négation invérifiable, mais simplement d’appuyer votre propre affirmation.
Vous avez déclaré que le document était ‘introuvable’. Très bien. Montrez-moi alors une source qui prouve son inexistence ou son inaccessibilité dans les archives soviétiques.
Sinon, votre argument repose sur un simple ‘je ne l’ai pas trouvé, donc il n’existe pas’, ce qui n’a aucune valeur. L’absence de preuve de votre part ne signifie pas que la mienne est fausse.