Sujet : Re: [Guerre Russie-Ukraine] Résumé de trois ans de guerre d'invasion impérialiste naziruSSe contre l'Ukraine - 22/02/2025
De : pc (at) *nospam* ue.com (P Cormoran)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 25. Feb 2025, 17:59:11
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Mr Henr avait prétendu :
mar. 25 févr. 2025, P Cormoran <pc@ue.com> disait :
>
Volkin a pensé très fort :
P Cormoran wrote:
Paul Aubrin vient de nous annoncer :
Le 22/02/2025 à 19:53, Calamity Jade a écrit :
Ou d'"Opération militaire spéciale" de dénazification et de
démilitarisation
de l'Ukraine, ou encore d'opération "Prendre Kyiv et éliminer Zelensky en trois jours!"
D'après le premier ministre israélien de l'époque, l'accord de
paix entre Kiev et Moscou, outre le respect des accords de Minsk,
garantissait que Zelenski ne serait pas éliminé. Finalement, Kiev
a choisi de ne pas appliquer cet accord et la guerre a commencé
vraiment.
Aucune des parties n’a pleinement respecté les accords de
Minsk. Cependant, la Russie a joué un rôle majeur dans leur échec
en soutenant activement les séparatistes et en ne respectant pas le
cessez-le-feu. De son côté, l’Ukraine a également été réticente à
mettre en oeuvre les aspects politiques des accords, en raison du
contexte militaire et de la pression nationale.
L’invasion russe de l’Ukraine en février 2022 a définitivement
enterré ces accords, montrant que la Russie n’avait jamais eu
l’intention de les respecter durablement.
Si telle était l'intention de la Russie, pourquoi l'Ukraine n'a
pas respecté les accords de son coté ?
Si elle l'avait fait elle n'aurait pas donné un prétexte à la Russie
de réglér le problème de manière forte.
Même si l’Ukraine avait appliqué Minsk à la lettre, la Russie aurait
trouvé un autre prétexte pour envahir. L’argument du "prétexte donné
par l’Ukraine" revient à dire qu’une victime d’extorsion est
responsable de s’être fait voler, ce qui est absurde.
>
Les intentions que l'on prête, comme tout ce qui est prêté,
appartiennent au prêteur.
1) L’Ukraine n’a pas appliqué tous les aspects des accords, mais cela ne justifie pas une invasion
L’Ukraine a certes tardé à mettre en œuvre certaines dispositions politiques des accords de Minsk, notamment l’autonomie du Donbass. Mais cela s’explique par plusieurs facteurs :
- L’ingérence russe : La Russie a soutenu militairement et politiquement les séparatistes dès 2014, empêchant une application sereine des accords. Kiev ne pouvait pas accorder une autonomie à des régions où Moscou contrôlait de facto le pouvoir.
- L’absence de cessez-le-feu : Les combats n’ont jamais cessé parce que la Russie a continué à armer et financer les séparatistes, rendant impossible toute transition politique.
- La pression politique interne : Accorder une autonomie aux régions séparatistes sous contrôle russe était perçu en Ukraine comme une capitulation face à une agression étrangère.
L’échec de Minsk était donc le résultat d’une situation de méfiance mutuelle, et non d’une volonté unilatérale de l’Ukraine de torpiller l’accord.
2) Un prétexte n’est pas une justification légitime
Même si on admettait que l’Ukraine n’avait pas respecté Minsk (ce qui est en partie vrai), cela ne justifie en rien une guerre totale et une tentative d’annexion.
- Si un traité est violé, la réponse normale est une négociation diplomatique ou des sanctions, pas une invasion militaire.
- La Russie n’a jamais été un simple "médiateur" dans le conflit du Donbass, elle était un acteur direct, soutenant les séparatistes et violant elle-même les accords en continu.
3) La Russie n’a jamais eu l’intention d’appliquer Minsk sincèrement
Si Moscou avait voulu une solution pacifique, elle aurait :
- Cessé de soutenir militairement les séparatistes.
- Permis à l’OSCE de surveiller la mise en œuvre des accords sans entrave.
- Négocié avec l’Ukraine au lieu d’exiger une reddition politique.
Or, la Russie a fait exactement l’inverse : elle a utilisé Minsk pour geler le conflit tout en préparant une invasion à grande échelle. Les déclarations récentes de dirigeants russes (comme Poutine et Lavrov) confirment que la guerre était planifiée depuis longtemps.