Re: Zemmour condamné

Le 03/04/2025 à 13:52, P Cormoran a écrit :

Le 02/04/2025, K-hole a supposé :

Le 02/04/2025 à 15:14, P Cormoran a écrit :

 La cour d’appel de Paris a condamné ce mercredi 2 avril Éric Zemmour à une amende de 10 000 € pour contestation de crime contre l’humanité. En 2019, l’ancien candidat à la présidentielle avait estimé que le Maréchal Pétain  avait contribué à « sauver » les juifs français pendant la Seconde Guerre mondiale.
   https://www.ouest-france.fr/politique/eric-zemmour/petain-sauveur-des-juifs-francais-eric-zemmour-condamne-a-10-000-euros-damende-43354f54-0fba-11f0-9328-e5f61e6be38b

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C'est quand même tiré par les cheveux, cette condamnation pour "négation de crimes contre l'humanité" puisqu'il ne conteste pas les crimes nazis, ne cherche pas non plus à les minorer, mais émet simplement un jugement contestable - du point de vue de l'historiographie moderne - sur le rôle de Pétain.
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Le deux précédents jugements - en première instance et en appel - l'avaient d'ailleurs relaxé en s'appuyant sur le fait que Pétain lui-même n'avait pas été condamné pour crime contre l'humanité mais pour "attentat contre la sûreté intérieure de l'État" et "intelligence avec l'ennemi".

 Réponse de Grok le chatbot d'IA de Musk :
Aucune preuve historique ne montre que le maréchal Pétain ait sauvé des familles juives de la déportation. Au contraire, le régime de Vichy a collaboré avec les nazis, déportant environ 77 000 Juifs, dont 73 500 furent tués. Les 75 % de Juifs français ayant survécu le doivent à des réseaux sociaux et à des sauveteurs individuels, pas à Pétain. Les affirmations le présentant comme un "sauveur" sont controversées et sans fondement archivistique.

Même sans l'aide de l'IA, il est clair que Zemmour a dit une connerie.
Le problème, c'est la qualification de "négation de crime contre l'humanité" et la condamnation qui l'accompagne. Zemmour n'a jamais contesté la réalité des crimes nazis, comme l'ont fait par exemple Faurisson ou son disciple Reynouard. Le condamner sur cette base, c'est le mettre sur le même plan que les négationnistes (ce qu'il n'est évidemment pas), et c'est banaliser cette qualification juridique de "négation de crime contre l'humanité" qui devrait être réservée à ceux qui se prétendent historiens mais font, en réalité, l'apologie du nazisme.
Et finalement, c'est donner raison à ceux qui voient, dans cette condamnation, une décision politique. Pour le coup, il est difficile de leur donner tort.
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