Sujet : « En Russie, l’impact démographique de la guerre en Ukraine s’ajoute au déclin structurel de la population depuis la chute de l’URSS »
De : Pancho42 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 12. Apr 2025, 09:27:40
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Plus personne ne veut faire de gosses en ruSSie.
De toute façon faire des gosses aujourd'hui en ruSSie c'est juste produire de la chair à canon dont les oligarques milliardaires ont besoin pour étendre leur hégémnoie et accroître leur fortune personnelle.
Et donc il ne reste à Poutine qu'à promouvoir l'immigration.
Immigration pour l'essentiel musulmane qui fera d'ici aux années 2050 que le pays de cocagne des naZionalistes anti français sera à majorité musulmane.
Et donc il y a fort à parier que les connards de naZionalistes qui foutent la merde partout dans le monde, aux USA et ne ruSSie en passant par la Turquie ou Israêl, seront les premiers dans quelques années à chialer leur mère, à expliquer qu'il ne fallait pas laisser faire Poutine en Ukraine, après lui avoir lécher les couilles durant des décennies, le présentant comme le meilleur représentant des valeurs occidentales et chrétiennes.
Les mêmes qui dénoncent l'invasion musulmane chez nous et qui soutiennent celui qui demain mettra entre leurs mains, et à la porte de notre pays, la Fédération de ruSSie et tout son arsenal nucléaire.
En gros ils ne se rendent même pas compte du service qu'ils rendent aux musulmans en soutenant le gnome pschopathe qui dirige le Kremlin.
Moscou fait face à une grave pénurie de main-d’œuvre. Les autorités tentent de répondre par l’immigration contrôlée, la robotisation et des politiques natalistes, sans résultats probants
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https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/04/12/en-russie-l-impact-demographique-de-la-guerre-en-ukraine-s-ajoute-au-declin-structurel-de-la-population-depuis-la-chute-de-l-urss_6594619_3232.htmlL’un des problèmes actuels de l’économie russe, reconnu par tous les hauts responsables, est le manque de main-d’œuvre. Fin 2024, plus de 80 % des entreprises russes déclarent éprouver des difficultés à recruter, dans un marché du travail où le taux de chômage est tombé à son plus bas niveau historique, 2,4 % en mars. Aucun secteur n’est épargné, y compris le complexe militaro-industriel dans lequel l’Etat russe investit massivement depuis 2022.
Pour faire face, les employeurs proposent des salaires de plus en plus attractifs, alimentant l’inflation. Ils révisent à la baisse le niveau d’exigence pour les recrutements, alors qu’aucun indicateur ne permet de constater une amélioration de la productivité du travail en Russie, qui représente un peu plus de la moitié de celle des Etats-Unis, selon une récente étude russe.
Le manque de cadres, notamment, s’est aggravé avec la guerre en Ukraine : des centaines de milliers de personnes combattent au front ou comptent déjà parmi les morts et les blessés. Jusqu’à 1 million de personnes auraient quitté le pays pour échapper au durcissement du régime ou à la mobilisation militaire.
Cet impact démographique de la guerre s’ajoute au déclin structurel de la population depuis la chute de l’URSS. Le faible taux de natalité des années 1990 a abouti à des générations creuses qui font aussi peu d’enfants. Selon l’agence fédérale des statistiques, Rosstat, on comptait plus de 12 millions de Russes entre 15 et 19 ans en 2001, mais seulement 7,8 millions en 2024. Et l’annexion de la Crimée et des quatre régions ukrainiennes, intégrées dans les statistiques russes depuis 2023, ne corrige pas la tendance de fond.
L’immigration pourrait être une réponse. Mais l’arrivée de travailleurs étrangers – venant majoritairement de pays d’Asie centrale, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizistan – est perçue avec méfiance par la population russe. Après l’attentat sanglant du Crocus Center en mars 2024, commis par des ressortissants tadjiks, plus de 80 000 migrants en situation irrégulière ont été expulsés, soit deux fois plus qu’en 2023.
La plupart des migrants sont mal intégrés en Russie : sous-payés et ayant peu de droits, ils vivent souvent en communautés closes, qui sont aussi parfois des foyers de radicalisation. Selon une décision récente, les écoles russes n’accepteront désormais plus les enfants ne maîtrisant pas la langue russe : une mesure qui risque d’accentuer l’isolement des communautés immigrées et de décourager les nouvelles arrivées.
Migrants centrasiatiques
La situation pousse les autorités et les employeurs dans une recherche frénétique de solutions. Ceux de l’Extrême-Orient se tournent vers des pays plus exotiques comme, par exemple, la Corée du Nord ou la Birmanie pour le secteur du bâtiment. Plusieurs entreprises du textile ont commencé un transfert de la production vers l’Asie centrale. Une idée surprenante concerne le « visa idéologique » que les autorités russes proposent depuis août 2024 aux personnes qui fuient les politiques néolibérales de leurs pays natals et partagent les valeurs traditionnelles russes. A la différence des exigences pour les migrants centrasiatiques, ces visas ne demandent pas la maîtrise du russe. Depuis janvier 2024, un institut a vu le jour pour faciliter le retour des compatriotes partis à l’étranger. Il ne s’agit pourtant que de gouttes dans l’océan des besoins du marché du travail russe.
La tension actuelle sur le marché du travail se combine à la réflexion sur la démographie de demain. Le président russe prône la famille nombreuse comme nouvelle norme. Des mesures natalistes – financements, avantages sociaux, accès facilité au logement – sont en vigueur depuis plusieurs années en Russie, mais n’apportent pas le résultat escompté. Le taux de fécondité y est actuellement de 1,41, malgré quelques exceptions régionales, comme en Tchétchénie (2,66).