Re: Question toute bête

Il se trouve que Richard Hachel a formulé :

Le 15/04/2025 à 19:47, P Cormoran a écrit :
>

Dans la vraie vie, refuser de rembourser une dette souveraine, ça s’appelle un défaut. Résultat ? Plus personne ne te prête,

>
 Et?
>
 Vous avez déjà vu une fabriquant massif de faux billets demander un prêt bancaire vous?
>
>

ta monnaie plonge, l’inflation explose, les importations deviennent hors de prix, et tu finis avec les FMI-boys à la maison pour remettre les comptes d’équerre à la hache. C’est pas de Gaulle qu’on invoque à ce moment-là, c’est plutôt la soupe populaire.

>
 Aucun rapport.
>

Quant à la Banque de France qui prêtait gratos sans conséquences…

Ah, donc l’idée c’est : on imprime des billets à volonté et tout ira bien ? Super, j’avertis le Zimbabwe et le Venezuela qu’ils étaient en avance sur leur temps.
Parce que oui, fabriquer de la monnaie sans limite, ça s’appelle de la planche à billets — et bizarrement, l’inflation galopante qui suit n’est pas une légende urbaine. La monnaie qui plonge n’est pas une punition divine, c’est juste la réaction logique des marchés quand ils perdent confiance dans une économie qui ne respecte plus ses engagements.
Et non, on ne compare pas une banque centrale à un faussaire… sauf si on veut aussi dire que les douaniers sont des pirates, et les pharmaciens des dealers.

>
 Ca s'est fait pendant des décennies dans toutes les nations du monde. Avant que les banquiers n'imposent leur lois aux députés par valises interposées, et Haute6trahison manifeste de ceux-ci.
>

c’est un joli mythe. L’inflation dans les années 70 faisait pas de cadeau non plus. À croire que la nostalgie est plus confortable que l’histoire.

>
 Ben justement.
>
 L'inflation sous Giscard atteignait des taux de 10 ou 14%.
>
Très étrange, justement, quand c'est en janvier 1972 qu'on a créé une dette de toute pièce, pour enrichir les banques, qui pouvaient ainsi pomper les peuples à mort.
>
 Regarde où en est la dette de la France aujourd'hui, on arrive même plus à rembourser les intérêts, tellement ce machin est toxique, et n'a eu pour but que de racketter une nation entière, pour les intérêts de gens qui ne branlent rien, de gavent, et se prennent pour les pharaons du monde.
>
 Tout cela est sordide.

C’est sûr que les années 70, c’était l’âge d’or… de l’inflation à deux chiffres, du chômage qui grimpe et des déficits qui s’envolent. Mais bon, tant que c’était “la Banque de France” qui prêtait, c’était magique — genre potion économique à base de nostalgie et de soupçon généralisé.
Quant au “racket organisé par les pharaons du monde”... c’est une belle image, mais un peu courte pour expliquer des décennies de politiques budgétaires, de crises pétrolières, de mondialisation, et de choix économiques parfois contestables, oui, mais un poil plus complexes qu’un “coup d’État bancaire”.
Bref, la dette n’est pas née d’un sortilège signé Giscard à minuit — c’est un outil économique, utile ou dangereux selon comment on s’en sert. Comme une tronçonneuse : super efficace pour abattre un arbre… moins pour tailler une fleur.

>
 R.H.