Re: Question toute bête

Le 15/04/2025 à 20:06, Richard Hachel a écrit :

Le 15/04/2025 à 19:47, P Cormoran a écrit :
 

Dans la vraie vie, refuser de rembourser une dette souveraine, ça s’appelle un défaut. Résultat ? Plus personne ne te prête,

  Et?
  Vous avez déjà vu une fabriquant massif de faux billets demander un prêt bancaire vous?

Et, il en existe où ?

 

ta monnaie plonge, l’inflation explose, les importations deviennent hors de prix, et tu finis avec les FMI-boys à la maison pour remettre les comptes d’équerre à la hache. C’est pas de Gaulle qu’on invoque à ce moment-là, c’est plutôt la soupe populaire.

  Aucun rapport.
 

Quant à la Banque de France qui prêtait gratos sans conséquences…

  Ca s'est fait pendant des décennies dans toutes les nations du monde. Avant que les banquiers n'imposent leur lois aux députés par valises interposées, et Haute6trahison manifeste de ceux-ci. 

La loi "Giscard-Pompidou" de 1973 : des fantasmes à la réalité
A ce propos, expliquez nous pourquoi en 1958 la France empruntait à la banque mondiale, le FMI et pas à la banque de France.
C'était avant 1973 !!!
Quand la France dépendait pour son financement des USA, de la RFA et du FMI
Alors elle est où la banque de France ? ? ?
Elle était où la souveraineté de la FRance ?
1958 :
Au-delà de cette action structurelle, le gouvernement Gaillard obtient des crédits internationaux importants en janvier 1958, pour combler ses déficits. Cet accord intervient à la suite de démarches nombreuses entreprises en 1956 et 19577. Jean Monnet est chargé de finaliser ce travail, qui aboutit en janvier 1958 à une série d’accords. Les États-Unis accordent à la France environ 150 millions de dollars pour 1958 et le FMI accorde un droit de tirage de 131 millions de dollars. Surtout, la France obtient 250 millions de dollars de crédits de l’UEP, dont 150 millions de dollars de crédits « spéciaux » (hors du quota normal), très largement financés – à hauteur de 100 millions de dollars – par la RFA. En tout, la France obtient environ 530 millions de dollars de concours divers pour 1958. L’aide est conditionnée à l’adoption d’une politique économique et financière plus rigoureuse et à un retour à la libération des échanges. Certains documents prévoient également l’abandon par la France de ses systèmes d’aides à l’exportation et une limitation du nombre d’hommes sous les drapeaux8, impliquant ainsi une limitation claire de l’indépendance française. Par ailleurs, pour la première fois, la France obtient presque autant de crédits de ses voisins européens, et notamment de la RFA, que des États-Unis. La singularité de sa position n’en est que plus affirmée : alors que ses voisins ont profité de l’aide américaine pour financer leur reconstruction, la France reste dépendante de l’aide extérieure après la fin de ce processus de reconstruction.
https://books.openedition.org/igpde/164?lang=fr#:~:text=Les%20%C3%89tats%2DUnis%20accordent%20%C3%A0,de%20131%20millions%20de%20dollars.

c’est un joli mythe. L’inflation dans les années 70 faisait pas de cadeau non plus. À croire que la nostalgie est plus confortable que l’histoire.

  Ben justement.   L'inflation sous Giscard atteignait des taux de 10 ou 14%.
 Très étrange, justement, quand c'est en janvier 1972 qu'on a créé une dette de toute pièce, pour enrichir les banques, qui pouvaient ainsi pomper les peuples à mort.
  Regarde où en est la dette de la France aujourd'hui, on arrive même plus à rembourser les intérêts, tellement ce machin est toxique, et n'a eu pour but que de racketter une nation entière, pour les intérêts de gens qui ne branlent rien, de gavent, et se prennent pour les pharaons du monde.
  Tout cela est sordide.
  R.H.

La loi "Giscard-Pompidou" de 1973 : des fantasmes à la réalité
A ce propos, expliquez nous pourquoi en 1958 la France empruntait à la banque mondiale, le FMI et pas à la banque de France.
C'était avant 1973 !!!
Quand la France dépendait pour son financement des USA, de la RFA et du FMI
Alors elle est où la banque de France ? ? ?
Elle était où la souveraineté de la FRance ?
1958 :
Au-delà de cette action structurelle, le gouvernement Gaillard obtient des crédits internationaux importants en janvier 1958, pour combler ses déficits. Cet accord intervient à la suite de démarches nombreuses entreprises en 1956 et 19577. Jean Monnet est chargé de finaliser ce travail, qui aboutit en janvier 1958 à une série d’accords. Les États-Unis accordent à la France environ 150 millions de dollars pour 1958 et le FMI accorde un droit de tirage de 131 millions de dollars. Surtout, la France obtient 250 millions de dollars de crédits de l’UEP, dont 150 millions de dollars de crédits « spéciaux » (hors du quota normal), très largement financés – à hauteur de 100 millions de dollars – par la RFA. En tout, la France obtient environ 530 millions de dollars de concours divers pour 1958. L’aide est conditionnée à l’adoption d’une politique économique et financière plus rigoureuse et à un retour à la libération des échanges. Certains documents prévoient également l’abandon par la France de ses systèmes d’aides à l’exportation et une limitation du nombre d’hommes sous les drapeaux8, impliquant ainsi une limitation claire de l’indépendance française. Par ailleurs, pour la première fois, la France obtient presque autant de crédits de ses voisins européens, et notamment de la RFA, que des États-Unis. La singularité de sa position n’en est que plus affirmée : alors que ses voisins ont profité de l’aide américaine pour financer leur reconstruction, la France reste dépendante de l’aide extérieure après la fin de ce processus de reconstruction.
https://books.openedition.org/igpde/164?lang=fr#:~:text=Les%20%C3%89tats%2DUnis%20accordent%20%C3%A0,de%20131%20millions%20de%20dollars.