Sujet : Re: Qu'en pensent les poutinistes (si tant est qu'ils pensent)
De : Pancho42 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 18. Apr 2025, 07:52:19
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Le 18/04/2025 à 08:45, MH a écrit :
P Cormoran avait énoncé :
Russie : la Cour suprême retire les talibans de la liste des organisations terroristes
Il semble que ces gens ne s'occupent que de leurs affaires et pas de celles des autres comme les al quaida et compagnie des pouffiasses US et sionistes.
La grande mosquée de Moscou : une inauguration hautement politique
Le 23 septembre 2015, Vladimir Poutine inaugurait en grande pompe la nouvelle grande mosquée de Moscou en compagnie de ses homologues Mahmoud Abbas (Autorité palestinienne) et Recep Tayyip Erdogan (Turquie). Vaste de 19 000 mètres carré, l’édifice pourra accueillir jusqu’à 10 000 fidèles.
"Cette mosquée sera une source pour propager les idées humanistes et les vraies valeurs de l'islam »
La portée politique de cette inauguration dépassait cependant le seul cadre de la Russie. La présence de Mahmoud Abbas et de Recep Tayyip Erdogan en attestent, tout comme le contenu du discours du président russe. En appelant de ses voeux à un «Islam éclairé», un «Islam authentique», un Islam «humaniste», celui qui a intégré la notion de «sécurité spirituelle» à la doctrine de sécurité de la Russie entendait envoyer un message clair, à son étranger proche et à ses marges, constitué notamment par les pays traditionnellement musulmans d’Asie centrale postsoviétique et le Caucase.
Aujourd’hui encore, 42% des habitants du Dagestan et de la Tchétchénie seraient favorables à l’introduction de la charia dans le système législatif de leur république respective. Dans un contexte marqué par l’influence de la mouvance de l’«Etat Islamique» dans le domaine religieux, on peut voir dans l’intérêt affiché par Vladimir Poutine à l’Islam, un moyen de ne laisser aucune perméabilité au fondamentalisme religieux, appliquant ainsi son concept de «sécurité spirituelle». En apparence très consensuel, ce discours ne doit pas dissimuler une relation en réalité plus complexe et ambigüe du pouvoir russe à l’égard de l’Islam fondamentaliste. En effet, la religion a déjà fait l’objet d’instrumentalisation de la part du pouvoir russe sous couvert de lutte contre le terrorisme islamique. Dans les faits, le pouvoir russe s’accommode très bien d’un Islam radical pour peu que celui-ci participe à sa stratégie sécuritaire.
L’exemple de la Tchétchénie de Ramzan Kadyrov en constitue l’exemple le plus frappant.