Re: La devise officielle du Hamas

Le 19/04/2025 à 21:33, Richard Hachel a écrit :

Le 19/04/2025 à 21:07, Volkin a écrit :

Canta Galet wrote:

 Le plus étonnant c'est que chez nous les islamo gochistesz vomissent tout ce qui de près ou de loin touche à la religion.
  La devise officielle du Hamas.
 « Allah est sa cible, le Prophète est son modèle, le Coran sa constitution : le jihad est son chemin et la mort pour l'amour d'Allah est le plus élevé de ses souhaits. »

 C'est beau.

 Je préfère encore l'Evangile selon Saint Jean.  "Et j'ai d'autres brebis, qui ne sont pas forcément de cet enclos, mais t'inquiètes, je les retrouverai toutes, et je les assemblerai toutes ; et nul ne les prendra plus de mes mains ; moi, je suis le pain de Vie, et je leur donnerai la Vie, et avec abondance ; là où de cris, de pleurs et de douleurs, il n'y en aura plus. Je suis le bon pasteur ; un bon pasteur se met en peine pour la moindre de ses brebis".
  Comparez avec Muhammad:
 "Si tu vois un juif caché derrière un arbre, dénonce-le. Les femmes, mettez leur sur la gueule : elles le méritent ; mais si elles acceptent de sucer, soyez conciliants, ne les frappez pas. Les chrétiens, les juifs, attaquez les au cou, se sont des mécréants. Allah intransigeant. Allah rétributeur. Allah savant. Allah sait que e^iπ+1=0. Allah grand et magnifique"
  Ce n'est pas le même prophète. Ce n'est pas le même Dieu. Ce n'est pas le même amour. Ce n'est pas la même morale. Ce n'est pas la même religion.
  Ou j'ai loupé des lettres en lisant.
  R.H. 

La Bible n’est pas un récit à l’eau de rose.
On trouve de nombreux passages violents dans la Bible, principalement dans les livres historiques et prophétiques mais aussi jusque dans les Psaumes : « Que ses descendants soient exterminés et que leur nom disparaisse dans la génération suivante ! » (Ps 109.13). Ne pas se confronter à cette réalité de l’Écriture peut entraîner de graves conséquences. Entre autres, s’ils ne sont pas contextualisés et examinés avec du recul, ces textes sont une porte ouverte à la théologie des guerres saintes qui a justifié les croisades et d’autres conflits plus contemporains.
La révélation est en chemin et Dieu est patient. Les textes de l’Ancien Testament sont l’écho d’une histoire et d’une compréhension de Dieu en construction. Ils nous montrent la patience de l’Éternel et sa persévérance à s’engager envers ce peuple qu’il s’est choisi, encore et encore.
Le contexte de ces hommes et femmes d’un autre temps était violent. Certaines coutumes que nous découvrons dans ces textes l’Ancien Testament représentaient la norme de l’époque : combattre pour survivre ou encore consulter la divinité par des rites sacrés avant de partir au combat. La violence vécue était le lot de ces tribus, surtout des tribus nomades. Elles étaient la proie de pillages, rapts, brutalités. La vie était extrêmement précaire. Je termine actuellement un livre sur l’histoire de Jérusalem. Il est épouvantable de voir quelle violence y règne, de sa fondation par le roi David jusqu’à une époque très contemporaine, comme vous le savez. Des violences inimaginables de cruauté : des peuples exterminent d’autres peuples, d’autres religions, d’autres ethnies. Certains passages me renvoient aux conditions dans lesquelles ces petites tribus israélites nomades se sont constituées en peuple. On ne peut arracher les textes à leur contexte. Ils ont été rédigés à une époque où c’était « tuer ou être tué ».
La Bible n’est pas un récit à l’eau de rose. Elle décrit la réalité telle qu’elle est. Voyons-y un signe d’authenticité. Elle ne censure pas les sombres faits et cela lui donne du crédit. Les protagonistes ne sont pas idéalisés. D’après l’historien Simon Sebag Montefiore, auteur du livre Jérusalem(1), « la cour [du roi d’Israël] ne ressemblait guère à la vision idéale de l’entourage d’un roi saint, et tenait plutôt de la fosse aux lions, à en juger par les détails que l’on connaît et qui sonnent vrai ».
Pour en revenir au roi Saül, il est dépeint tel qu’il est, atteint d’une forme de syndrome de persécution, il voyait l’hostilité là où elle n’était pas. Il alterne des épisodes d’excitation et des périodes d’abattement profond. Il pourrait avoir été bipolaire. Certains spécialistes contemporains sont saisis devant le réalisme de certaines pathologies psychiatriques évoquées dans le texte biblique(2).L’Écriture est un texte décapant sur la nature humaine et cette caractéristique est une preuve de son authenticité.