Le 02/05/2025 à 00:47, Richard Hachel a écrit :
Le 01/05/2025 à 21:53, Canta Galet a écrit :
A noter que n'importe quel observateur peut constater que LFI et les NaZionalistes se retrouvent quand ils s'agit de trahir la France et De Gaulle.
Moi, y a un truc que je comprends pas.
Dans son livre "C'était de Gaulle" Peyrefitte explique très bien la position de la chaise vide, et les déclarations de de Gaulle sur l'Europe et l'indépendance de la France.
"Ces gens-là veulent nous couillonner, nous n'irons pas à leurs réunions". Dans le même temps, un pro-européen fanatique, écologiste, supermacroniste, hypergiscardien, je veux parler de monsieur Kohn-Bendit, faisait tout, pour pourrir la vie de de Gaulle en France. Explique moi donc tes fantasmes gaullistes pour une Europe Bruxelloise. Tu dis n'importe quoi, quant à toutes tes propagandes européistes gaullistes, ça fait rire tout le monde. De Gaulle voulait une Europe LIBRE des russes et des américains.
Il ne cessait de le dire.
Toi, tu traduis pas une dictature Bruxelloise, et une Europe fédérale.
Il voulait une Europe des nations souverainistes, blanches, et chrétiennes.
Rien à voir avec tes conneries débiles et ta propagande macroniste honteuse (Europe fédérale, multiculturelle, métissée, musulmane, et wokiste). Tout et son "en même temps". Beurk...
T'es un menteur, un traficoteur de citations. Que chacun lise le livre de Peyrefitte, qui fait autorité (il fut le transcripteur de de Gaulle pendant des années, c'est lui qui faisait la transition entre de Gaulle et les services de presse, et tenait à jour tout ce qui se disait dans les réunions et conférences, y compris privées). Toute la pensée de de Gaulle y est.
Extrêmement claire. Il avait très bien compris que ceux qui voulaient faire l'Europe, voulait en faire une structure supranationale, et non multi-nationale. Ton foutage de gueule est immense.
La façon dont tu trahis les mots est obscène. R.H.
Ton problème c'est que tu insultes de Gaulle quand tu prétends savoir ce qu'il voulait de l'Europe.
Et donc tu prends l'Europe telle qu'elle était en 1960 pour soit disant prouver ce que voulait de Gaulle en omettant de préciser ce qu'il ambitionnait pour son avenir.
Une Europe où les états coopèrent puis au fil des années un référendum pour faire adhérer les peuples et donc une europe qui pourra se construire sur le plan économique, politique et celui de la défense.
Ensuite tu mens comme tu respires quand tu tentes de faire croire que Bruxelles imposes ses lois.
C'est entièrement faux.
Tout ce qui est imposé par Bruxelles n'est rien d'autre que le fruit de traités signés par les pays membres et la commission européenne a entre autre charge, au titre de l'exécutif, de faire appliquer par tous les pays membres.
Commission européenne élue par le parlement européen qui tient le pouvoir légitime donné par le peuple lors des élections.
En résumé c'est très proche de ce que préconisait De Gaulle de manière générale.
En 1960 déjà il en parlait :
Monsieur le Président, pourriez-vous nous éclairer sur les projets de coopération européenne que vous avez récemment exposés aux dirigeants allemands, néerlandais et italiens, et nous dire également, si possible, quelles sont, à ce sujet, vos espérances, vos perspectives en tenant compte de ce que vous savez des entretiens qui ont eu lieu entre monsieur Macmillan et le chancelier Adenauer ?
Charles de Gaulle
Avec le premier ministre, avec le ministre des affaires étrangères, et du reste, conformément à la politique parfaitement définie, suivie par le gouvernement, nous avons, en effet, ces temps derniers, inauguré une série de consultations avec les chefs d'Etat ou de gouvernement des pays de l'Europe occidentale, plus spécifiquement, ceux de l'Europe qu'on qualifie des Six. Ce qui ne nous a pas empêchés, d'ailleurs, de voir, et nous espérons bien, qui ne nous empêchera pas de revoir le premier ministre britannique à l'occasion, qui sera nécessairement une bonne occasion. Construire l'Europe, c'est-à-dire l'unir, c'est, évidemment, quelque chose d'essentiel. Il est banal de le dire. Pourquoi faudrait-il que ce grand foyer de la civilisation, de la force, de la raison, de la prospérité s'étouffe sous sa propre cendre ? Seulement, dans un pareil domaine, il faut procéder d'après... non pas suivant des rêves mais d'après des réalités. Or quelles sont les réalités de l'Europe ? Quels sont les piliers sur lesquels on peut la bâtir ? En vérité, ce sont les Etats. Des Etats qui sont, certes, très différents les uns des autres, qui ont, chacun, son âme à lui, son histoire à lui, sa langue à lui, ses malheurs, ses gloires et ses ambitions à lui. Mais des Etats qui sont les seules entités qui aient le droit d'ordonner et le pouvoir d'être obéis. Se figurer qu'on peut bâtir quelque chose qui soit efficace pour l'action et qui soit approuvé par les peuples en dehors, au-dessus des Etats, c'est une chimère.
Assurément, en attendant qu'on ait abordé le problème de l'Europe dans son ensemble et corps à corps, il est vrai qu'on a pu instituer certains organismes plus ou moins extra ou supra nationaux. Ces organismes ont leur valeur technique. Mais ils n'ont pas, ils ne peuvent pas avoir d'autorité, et par conséquent, d'efficacité politique. Tant qu'il ne se passe rien de grave, ils fonctionnent sans beaucoup d'histoires. Mais dès qu'il apparaît une circonstance dramatique, un grand problème à résoudre, on s'aperçoit, à ce moment-là, que telle haute autorité n'en a pas sur les diverses catégories nationales, et que seuls les Etats en ont. C'est ce qu'on a vérifié, il n'y a pas très longtemps, à propos de la crise du charbon. Et c'est ce que l'on constate à propos du marché commun, quand se posent les problèmes des produits agricoles, des concours économiques à fournir aux Etats africains ou des rapports entre le marché commun et la zone de libre-échange. Encore une fois, il est tout naturel que les Etats de l'Europe aient, à leur disposition, des organismes spécialisés pour les problèmes qui leur sont communs, pour préparer et au besoin, pour suivre leurs décisions. Mais ces décisions leurs appartiennent. Elles ne peuvent appartenir qu'à eux. Et ils ne peuvent les prendre que par coopération.
Assurer la coopération régulière des Etats de l'Europe occidentale, c'est ce que la France considère comme étant souhaitable, comme étant possible et comme étant pratique dans le domaine politique, dans le domaine économique, dans le domaine culturel et dans celui de la défense. Cela comporte quoi ? Cela comporte un concert organisé, régulier des gouvernements responsables. Et puis alors, le travail, l'organisme spécialisé dans chacun des domaines communs est subordonné au gouvernement. Cela comporte la délibération périodique d'une assemblée qui soit formée par les délégués des parlements nationaux. Et à mon sens, cela doit comporter, le plus tôt possible, un solennel référendum européen de manière à donner à ce départ de l'Europe ce caractère d'adhésion, d'invention populaire qui lui est indispensable. Il se trouve que les Etats de l'Europe ont, actuellement, entre eux, en commun, de très grands moyens d'action et aussi, d'ailleurs, de très grands problèmes. Il se trouve que leurs inimitiés d'antan sont réduites à bien peu de choses. Bref, il se trouve que l'occasion se présente. Alors, cette coopération organisée entre eux, voilà ce que la France propose. Bien sûr, si l'on entre dans cette voie, et l'on peut espérer que l'on va y rentrer, les liens se multiplieront, et les habitudes se prendront.
Et alors, le temps faisant son oeuvre, peu à peu, il est possible que l'on en vienne à des pas plus avancés vers l'unité européenne. Encore une fois, c'est cela que la France propose. C'est tout cela et pas autre chose.
https://fresques.ina.fr/de-gaulle/fiche-media/Gaulle00061/conference-de-presse-du-5-septembre-1960.html