Re: Israël annonce avoir bombardé les environs du palais du président syrien, accusé de «génocide» des druzes

Le 04/05/2025 à 15:45, ALabenne a écrit :

Le 03/05/2025 à 22:56, K-hole a écrit :
 

 « L’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain commis contre toutes les populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime entrant dans la compétence du tribunal ou en liaison avec ce crime ».
 Or, chacun des faits énumérés était *déjà* puni par la loi. C'est juste le "package" qui était nouveau avec cette définition juridique. D'ailleurs, aucun accusé n'a osé la défense : "Je ne savais pas que c'était interdit."

  as-tu aussi remarqué que lors des procès staliniens quelque temps auparavant, tous les accusés reconnaissaient leurs crimes ?
 Et que tout récemment, le prétexte pour condamner Marine le Pen à l'inéligibilité été qu'elle ne reconnaissait pas son crime ?
Conclusion : quand tu es dans le box des accusés, tout ce que tu diras sera retenu contre toi, donc tu gardes le silence.
Mais ils sont malins,  si tu gardes le silence, ce sera aussi retenu contre toi.

Les dignitaires nazis jugés à Nuremberg étaient au pouvoir, pour la plupart, depuis 1933. Leurs actes étaient donc parfaitement connus, et il aurait été absurde qu'ils nient les réalités des crimes commis par régime dont ils avaient été les acteurs actifs durant toutes ces années. Il n'y avait aucun "négationniste" parmi eux. Aucun n'a été torturé.
La question qui se posait n'était donc pas tant celle de leur culpabilité que leur degré de participation. La plupart avaient intérêt à minimiser leur responsabilité, ce qu'ils ont d'ailleurs fait, sauf Göring qui assuma jusqu'au bout.
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