Sujet : Re: L’aéroport de Tel-Aviv touché par un tir de missile du Yémen : Israël menace de riposter "sept fois plus fort"
De : r.hachel (at) *nospam* tiscali.fr (Richard Hachel)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 05. May 2025, 15:54:03
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Le 05/05/2025 à 14:42, audelà des océans a écrit :
Le 05/05/2025 à 13:58, Richard Hachel a écrit :
There is no free meal.
Proverbe anglais.
R.H.
si, Dieu donne. La preuve, ce que tu trouves dans la nature te nourrit, tu n'as rien fait pour créer la vie.
Sauf que si tout se trouve dans la nature vient de Dieu, cela n'appartient pas à monsieur Machin.
La question qui se pose est comment en est-on arrivé à : "Cette forêt est à moi, ce canton est à moi". Pire encore : "Cette tomate F1 est à moi". Qui est en train de devenir "toutes les tomates sont à moi". Il fuffit d'interdire, ou de ne plus proposer de variétés anciennes.
L'homme a réussi l'exploit, sans que personne ne bronche, de s'approprier ce qu'il n'a pas créé, et qui existait déjà avant qu'il ne fut né. Suffit de croiser des tomates (la vache, c'est dur!), d'interdire les variétés anciennes (en donnant une petite valise aux députés), et le tour est joué. Bien huilé. "Ceci est à MOI". Et c'est de pire en pire. L'industrie du désherbage est devenu un véritable racket. Auparavant, une fois par an, tu mettais un peu de chlorate de soude, 5 euros le bidon de cinq litres, et tu en avais assez pour cinq ans. Maintenant c'est 25 à 30 euros, le petit flacon de glyphosate, qui t'assure une couverture de trois semaines (ça veut dire qu'il faut en remettre trois semaines après, soit cinq applications par an).
C'est évidemment infiniment plus rentable pour l'industrie jardinière. Evidemment.
Mais comment en est-on arrivé là?
Toujours la même technique, tu diabolises le chlorate de soude, tu le fais interdire par les députés (petites valises aux députés ou aux partis), et tu remplis les rayons de glyphosate ou d'acide pélargoniques à 30 euros la petite boite.
Tout est bien huilé. Et ce n'est que la partie visible de l'iceberg. J'oubliais : les députés on voté une loi : "Tu n'as pas le droit de récupérer les graines du sachet de tomate que tu as acheté, pour les ressemer l'année suivante : interdit. Tu dois re-payer monsieur machin."
C'est ce qu'on appelle le système capitaliste, où chacun fait ce qu'il veut. Sauf que chacun fait ce qu'il veut est synonyme à 100% de "je fais ce que je veux, et je m'enrichis comme je veux". Idéologie refusée par de Gaulle, qui disait que ce système n'était pas beaucoup plus humain que le communisme, et qui disait que si l'on ne planifiait pas, si l'on ne voyait pas l'intérêt commun, mais le profit de quelques uns, tout merdoyait, TOUT. R.H.