Re: Les dents

mar. 06 mai 2025,  K-hole <secwin88@yahoo.co.jp> disait :

Le 06/05/2025 à 09:48, Mr Henri a écrit :

Hitler n'est diabolisé dans le monde occidental que depuis la
guerre. Avant, il était très populaire dans les classes dominantes du
monde occidental, en particulier à la cour d'Angleterre et aux USA qui
voyaient en lui le fer de lance de la lutte contre le communisme.

>
Je pense que jusqu'en 1938, les pays occidentaux pensaient - ou du
moins espéraient - arriver à un modus vivendi, et n'oublions pas que
Hitler lui-même se présentait comme un "pacifiste".
>
Le tournant a sans doute été les accords de Munich. Chamberlain
croyait vraiment à la paix (contrairement à Chruchill). Daladier, en
revanche, n'était pas dupe.
>
« À son retour en France, Daladier s'attend à être hué pour avoir cédé
à Hitler en livrant la Tchécoslovaquie sans contrepartie, sinon de
vagues promesses de paix ; à sa grande surprise, il est lui aussi
vivement acclamé au Bourget, à sa sortie de l'avion l'ayant ramené à
Paris, pour avoir "sauvé la paix" : c'est là qu'il aurait dit à
l'attention de son directeur de cabinet "Ah les cons ! S'ils
savaient". »

La conférence de Munich censées mettre un terme aux ambitions allemandes
sur les Sudètes a été organisée sans la participation de l'URSS pourtant
signataire d'accords d'assistance avec la Tchécoslovaquie également
absente, mais avec la participation de l'Italie fasciste qui n'avait
rien à voir avec ce sujet.  Les accords qui en ont résultés étaient
clairement dirigés contre l'URSS et ouvraient tout grand la voie vers
l'est à l'Allemagne nazie, et que les revendications allemandes sur la
Prusse orientale ne tarderaient pas à se faire savoir. Ces régions
faisaient alors partie de la Pologne ou de l'URSS.  Si la conférence de
Munich avait eu pour objectif d'organiser la paix, il eut été logique
d'y convier la Pologne, l'URSS et la Tchécoslovaquie !

La conférence de Munich est l'un des pires crimes politique des
franco-britanniques dont la deuxième guerre mondiale est une conséquence
directe.

Les conséquences de cette forfaiture ont des répercussions encore
actuellement, les dirigeants Russes ne pouvant accorder aucune confiance
dans la parole occidentale et préférant organiser eux-même leur propre
sécurité.

Le conflit en Ukraine ne prendra fin que si l'occident accepte de
prendre à bras le corps le besoin de sécurité de la Russie et prend des
mesures crédibles pour l'assurer.

--
Mr Henri.
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