Sujet : Re: Ukraine
De : pc (at) *nospam* ue.com (P Cormoran)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 12. May 2025, 18:13:55
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Lebref a couché sur son écran :
P Cormoran :
>
Lebref :
P Cormoran :
Zelensky : - Nous attendons un cessez-le-feu à partir de demain – complet et
durable – pour créer les bases nécessaires à la diplomatie. Il ne sert
à rien de prolonger les massacres - J'attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J’espère que
cette fois-ci les Russes ne chercheront pas de raisons pour lesquelles
ils ne peuvent pas venir Rendez-vous compte ce que cela représente pour Zelensky. Après Bucha,
Irpin, Izyum, les torturés, les familles pulvérisées par des missiles,
les drones, les enfants déportés, les insultes de Trump... Poutine n'est qu'un dégonflé !
"Les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays européens
pressent Moscou de faire des progrès "sans tarder" pour permettre des
négociations sur une paix "juste et durable" en Ukraine, évoquant de
nouvelles sanctions contre la Russie, à l'issue d'une réunion à
Londres. Ils ont évoqué des sanctions déjà prises et à venir contre la Russie.
"Nous avons convenu de prendre des mesures ambitieuses pour réduire la
capacité de la Russie à mener la guerre en limitant les revenus du
Kremlin, en perturbant la flotte fantôme, en renforçant le plafond sur
le prix du pétrole, et en réduisant nos importations restantes
d'énergie russe", indiquent-ils." Sérieusement, est-ce une manière d'apaiser les esprits, de tendre la
main et de favoriser un dialogue apaisé ?
Ce n’est pas à l’Ukraine ni à ses alliés de faire des concessions pour
"apaiser" l’agresseur. Ces sanctions ne sont pas des caprices
diplomatiques : elles sont une réponse à une guerre d’invasion
déclenchée par la Russie. Parler de "dialogue apaisé" pendant que Moscou
bombarde des villes, déporte des enfants et occupe des territoires,
c’est inverser les rôles. On peut souhaiter la paix — mais pas au prix
du déni des faits.
>
Si vous voulez agresser Poutine et lui fournir des prétextes pour
surenchérir, je n'y vois pas d'inconvénient, c'est un choix, mais ne vous
plaignez pas des conséquences dont vous chérissez les causes.
Donc, si un pays envahit, bombarde, annexe et déporte, la faute reviendrait à ceux qui lui résistent ou le sanctionnent ? C’est exactement le raisonnement que les dictatures adorent entendre : la responsabilité des violences pèserait non sur l’agresseur, mais sur ceux qui refusent de céder. Ce n’est pas du réalisme, c’est une abdication morale. Poutine ne "surenchérit" pas parce qu’on le provoque, il le fait parce que c’est le coeur de sa stratégie.