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Le 14/05/2025 à 17:32, K-hole a écrit :D'autant plus que les muscles qui commandent le réflexe respiratoire sont paralysés par une injection de curare, afin que le tube inséré dans la trachée ne soit pas rejeté. Quand on retire le tube, la personne cherche à respirer mais ses muscles ne répondent pas. Elle ouvre la bouche spasmodiquement comme un poisson hors de l'eau. Et cela peut durer de longues minutes. Elle est toujours sous sédation (heureusement) mais on ressent nettement sa souffrance. J'ai vécu tout cela auprès d'un proche en phase terminale de cancer, il y a quelques années.>Oui, c'est terrible de mourir d'asphyxie.
La pression psychologique peut être énorme, surtout sur une personne affaiblie par la maladie. C'est comme l'extubation terminale, quand on arrête la ventilation artificielle à un patient intubé, ce qui entraîne son décès.
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Nous sommes dans un système qui rationalise tout sous l'angle de la rentabilité et plaque sur nos vies un rapport lié à l'évolution Darwinienne. On en arrive à une impasse philosophique et sociétale, bien que je pense que le capitalisme a offert plus réjouissance aux individus que toutes les expériences socialistes.J'ai été très marqué par le livre de Marie Cardinale, "Les Mots pour le dire", un récit autobiographique où elle raconte tout ce qu'elle a ressenti au cours d'une psychanalyse freudienne qui lui a permis de prendre conscience de traumatismes vécus dans son enfance, du soulagement qui a suivi, et de sa véritable "deuxième naissance" quand elle est enfin arrivée à se débarrasser du poids de ses névroses. Dans son cas c'était même une psychose qui occasionnait des troubles somatiques. C'est du vécu, c'est authentique.
Dans les années 80, la psychanalyse était l'horizon indépassable de la philosophie. Dans les rangs de ces penseurs et à cette époque, des voix s'élevaient déjà contre les thèses freudiennes non révocables. Donc non scientifique. Peu importe que la psychanalyse ne soit pas une science puisque cette pratique ne s'adresse efficacement qu'aux bien portants. Il s'agit d'une introspection philosophique, une quette de sens.
Désépaissit des lourdeurs de ses petites névroses, les êtres en position de décider démocratiquement les choix sociétaux de notre avenir, devraient pratiquer l'introspection philosophique. C'est un gage d'honnêteté intellectuelle, car tout un individu, revivant consciemment les viles pulsions de son enfance, lui donne une vision très claire de quoi est faite la bête et comment et pourquoi s'articule ses choix de vie.C'est ce que préconisait Platon dans "La République" : le gouvernement de la Cité doit être confié à des philosophes. Nous en sommes loin :(
L'horizon indépassable de la philosophie est actuellement l'intelligence artificielle. Tellement indépassable que l'on n'en voit pas l'horizon. Les Hommes sont en train de faire naître une nouvelle race et lorsque ces IA prendront corps avec la réalité, soit ce sera "Skynet" ou soit une aide précieuse à toutes nos déficiences. Mais je ne vois pas comment des être nous dépassant sur tout les plans se soumettront aux lois du marché capitaliste.Une vidéo très intéressante sur l'IA (si vous ne l'avez déjà vue).
De leur structure immortelle, les IA pourrait nous aider à vivre heureux en effectuant toutes les tâche qui nous emmerdent.Je pense aussi que nos gouvernants pourraient avantageusement être remplacés par des IA qui seraient programmées en vue de servir le bien commun.
Reste à organisé la société avec elles.
La réponse est dans la question :)Avec l'aide à mourir (ie. suicide assisté), je pense que les personnes fragiles, en fin de vie, qui auraient pu bénéficier de soins palliatifs et d'une sédation, vont être *incitées* à opter pour cette solution afin de partir plus vite et ne pas être un poids pour leur famille, pour la société.Que fait la gauche au lieu d'être hypnotisée par un démagogue colérique.
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