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Le 14/05/2025 à 19:41, 🐱Stéphane a écrit :C'est dure.Le 14/05/2025 à 17:32, K-hole a écrit :D'autant plus que les muscles qui commandent le réflexe respiratoire sont paralysés par une injection de curare, afin que le tube inséré dans la trachée ne soit pas rejeté. Quand on retire le tube, la personne cherche à respirer mais ses muscles ne répondent pas. Elle ouvre la bouche spasmodiquement comme un poisson hors de l'eau. Et cela peut durer de longues minutes. Elle est toujours sous sédation (heureusement) mais on ressent nettement sa souffrance. J'ai vécu tout cela auprès d'un proche en phase terminale de cancer, il y a quelques années.>Oui, c'est terrible de mourir d'asphyxie.
La pression psychologique peut être énorme, surtout sur une personne affaiblie par la maladie. C'est comme l'extubation terminale, quand on arrête la ventilation artificielle à un patient intubé, ce qui entraîne son décès.
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J'ai été très marqué par le livre de Marie Cardinale, "Les Mots pour le dire", un récit autobiographique où elle raconte tout ce qu'elle a ressenti au cours d'une psychanalyse freudienne qui lui a permis de prendre conscience de traumatismes vécus dans son enfance, du soulagement qui a suivi, et de sa véritable "deuxième naissance" quand elle est enfin arrivée à se débarrasser du poids de ses névroses. Dans son cas c'était même une psychose qui occasionnait des troubles somatiques. C'est du vécu, c'est authentique.La phénoménologie de la psychanalyse est véridique. J'ai dysfonctionné gravement. Le psychiatre des urgences qui m'a ausculté lors de ma bouffée délirante n'avais jamais vu un homme en plein délire tout en tenant un discours parfaitement cohérent, sans extravagances, alors que dès que je croisais le regard d'une femme (une infirmière), j'avais l'impression que de son ventre sortait un monstre pour me sauter au visage. Je levais alors les mains pour me protéger. Ou encore des mots clefs que prononçait le praticien me faisait me plier en deux de douleur alors que je ne ressentais rien au ventre.
On a beaucoup dit et écrit, depuis, sur la psychanalyse, qui serait une "pseudo-science", une escroquerie scientifique, etc. Personnellement, je pense que seul le résultat compte, et que si cela peut être bénéfique à certaines personnes (et j'en connais), c'est le plus important.La science c'est bien mais si on avait attendu les équations décrivant la dynamique des fluides avant de découvrir l'Amérique alors Christophe Colomb serait un illustre inconnu et l'Amérique une hypothèse.
C'est ce que préconisait Platon dans "La République" : le gouvernement de la Cité doit être confié à des philosophes. Nous en sommes loin :(La mode est un éternel recommencement.
Une vidéo très intéressante sur l'IA (si vous ne l'avez déjà vue).Cette vidéo est fascinante. Elle nous décrit un processus inarrêtable. Une sorte d'algorithme fou qui s'emballerait et échapperait à tout contrôle. C'est un risque, mais notre atout, c'est la conscience et lorsqu'elles en seront pourvues, elles seront prises de "cas de conscience". Ce sera LE système d'alignement universel.
"L'horreur existentielle de l'usine à trombones."
https://youtu.be/ZP7T6WAK3Ow
Je pense aussi que nos gouvernants pourraient avantageusement être remplacés par des IA qui seraient programmées en vue de servir le bien commun.Lorsque les IA interagiront consciemment avec nous, les démagogues seront soumis à une obligation de résultat. Ce qui devrait limiter le nombre de postulants.
A condition qu'il n'y ait pas de bug qui nous entraînerait dans un scénario à la Matrix, ce système aurait l'avantage de supprimer tous les maux typiquement humains qui conduisent aux catastrophes : l'hubris, l'ego, la vénalité, etc. Une sorte de gestion entièrement automatisée qui aurait pour seule mission de maintenir l'harmonie sociale.Si on laisse l'apprentissage des IA aux seuls militaires, effectivement, on a du souci à se faire. A contrario, s'il leur est appris le meilleur de nos écrits ésotérique, cela devrait bien se passer. J'entends à des consciences, pas à des algorithmes.
Vu les progrès de l'IA, ce rêve n'est peut-être pas si lointain.
On protège trop nos enfants dans leurs éducations et on devrait les initier progressivement à la dureté de la vie. On en fait des consommateurs insatiables.Avec l'aide à mourir (ie. suicide assisté), je pense que les personnes fragiles, en fin de vie, qui auraient pu bénéficier de soins palliatifs et d'une sédation, vont être *incitées* à opter pour cette solution afin de partir plus vite et ne pas être un poids pour leur famille, pour la société.
--Que fait la gauche au lieu d'être hypnotisée par un démagogue colérique.La réponse est dans la question :)
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