Re: Echouer

Le 15/05/2025, Canta Galet a supposé :

Le 13/05/2025 à 14:00, P Cormoran a écrit :

Lebref a pensé très fort :

P Cormoran :
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Poutine est coincé : si Trump y va, il va également devoir y aller, alors
que les russes ne parlaient que de l’envoi d’une équipe.

>
Je ne le crois pas ; Poutine emmerde autant Trump que Zelenski, il sait que
les impérialistes occidentaux sont des tigres de papier.
>

Et comment va-t-il refuser le cessez le feu à Trump ?

>
Trump est l'obligé de Poutine, pas l'inverse.

 Oui c'est exact que le temps joue pour Poutine...
N'empêche que là Poutine s’est enfermé tout seul dans son propre piège, car il n’a pas imaginé que Zelensky pourrait dire oui. Il faut maintenant que Zelensky l’attende, quoi qu’il arrive :
- si Poutine n’y va pas, il se ridiculise. Il montrera qu’il a menti, qu’il se moque de Zelensky mais surtout de Trump
- s’il y va :
     * premier effet : il est obligé de reconnaître que Zelensky est le président légitime
     * 2e effet : il est obligé de négocier. S’il ne donne rien, il montrera qu’il ne veut pas vraiment négocier. L’échec sera de sa faute. Et on sait qu’il ne veut rien donner.
 Si Trump vient aux négociation :
- poutine est quasi obligé de venir. Sinon il se ridiculisera aux yeux de Trump. Rien de pire…
- s’il vient, Trump le forcera à négocier.
     * Il est évident notamment qu’il n’aura pas les portions non conquises des oblasts pourtant déclarés russes. Difficile de l’expliquer aux russes.
     * s’il ne donne rien, l’échec lui sera imputé.
 Poutine est tombé dans son propre piège, certains que Zelensky ne suivrait pas (car la coalition a dit : d’abord le cessez le feu).

>
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Et aussi tombé dans le piège tendu par les dirigeants européens.
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Poutine ne viendra pas négocier avec Zelensky.
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Parce que s'il vient il montrera au monde entier qu'il reconnaît Zelensky comme le président légitime de l'Ukraine, alors que justement il a toujours refusé de le reconnaître.
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Poutine a décidé d'annexer la ruSSie par la force le jour où son poulain, le traître  Viktor Ianoukovytch, qu'il avait palcé à la présidence a du fuir le pays en pleine nuit pour ne pas se faire lyncher pas le peuple souverain.
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Ce Ianoukovytch qui rêvait de devenir le Poutine ukrainien allant même, sur les ordres du chef du Kremlin, déclarer que l'holodomor organisé par les ruSSes qui consista à tuer des millions d'ukrainiens par la famine, n'était pas un génocide.
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Juste un petit incident diplomatique.

Entièrement d’accord. Poutine joue les grands stratèges, mais sa propre propagande l’enferme : impossible de reconnaître Zelensky sans perdre la face, impossible de négocier sans céder. Quant à Ianoukovytch, c’était déjà une caricature de vassal, prêt à renier l’histoire de son propre peuple pour rester dans les petits papiers du Kremlin. Résultat : il a fui comme un voleur, et Poutine s’est juré de ne plus jamais « perdre » l’Ukraine. Il en a fait une obsession… et les obsessions finissent toujours par coûter cher.