Re: Dénazification

Lebref a pensé très fort :

P Cormoran :
>

Et quant à l’influence russe, oui, elle s’est engouffrée dans un vide
créé en partie par nos erreurs. Mais ce n’est pas une excuse : accepter
que des régimes autoritaires prospèrent sur nos fautes, c’est renoncer à
toute exigence démocratique. La Russie ne soutient pas ces juntes pour
corriger nos torts, mais pour étendre son influence, comme elle le fait
ailleurs, par les mêmes moyens.  Reconnaître nos failles ne doit pas nous rendre aveugles sur ce qui les
exploite.

>
L'un des inconvénients de la démocratie, et non des moindres, c'est que les
peuples portent les fautes de leurs dirigeants puisqu'ils sont censés les
avoir choisis, quand bien même ce choix n'est que pure illusion.

C’est vrai, la démocratie n’est pas parfaite, et parfois on a l’illusion de choisir alors que le choix est limité. Mais ça reste quand même mieux que de subir sans pouvoir rien dire — ce qui est précisément le lot des régimes autoritaires.
Après, nier toute responsabilité collective, c’est un peu comme refuser d’apprendre de ses erreurs : confortable, mais pas très constructif.