Sujet : Re: Dénazification
De : pc (at) *nospam* ue.com (P Cormoran)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 15. May 2025, 13:25:46
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Mr Henr a formulé la demande :
jeu. 15 mai 2025, P Cormoran <pc@ue.com> disait :
>
Le 15/05/2025, Mr Henr a supposé :
Il ne faut pas tout confondre. Le 49.3, aussi critiquable soit-il,
reste un outil prévu par une Constitution démocratique, contrôlé par
un Parlement, dans un État de droit. Les putschs militaires, eux,
suppriment purement et simplement les institutions, la presse libre,
et parfois la vie de ceux qui résistent.
Tout est dans les mots. Lire Georges Orwell...
Puisque nous sommes en démocratie, tout ce qui s'y fait est
démocratique.
Y compris le soutien aveugle au colonialisme génocidaire en
Palestine. Il suffit de quelques bonnes paroles de désapprobation
pour ne
pas avoir à subir la honte de soutenir les crimes quotidiens.
Orwell, justement, nous apprend à nous méfier des mots tordus pour
faire dire aux choses l’inverse de ce qu’elles sont. C’est donc une
excellente lecture.
Mais ce n’est pas parce qu’une démocratie peut se rendre complice de
fautes graves qu’elle équivaut à une dictature.
>
Faute grave ! comme tu y vas ! Tu as bien du mal à dissimuler ton
antisémitisme, on croirait entendre le Dr Joseph Goebells.
Ah, l’argument Goebbels. Il fallait bien y arriver. C’est pratique : ça évite de répondre sur le fond, et ça permet de diaboliser l’autre pour ne surtout pas discuter du réel.
Mais justement : si tout est "faut grave" ou "fascisme rampant", plus rien ne l’est. Et ça, Orwell l’avait très bien compris.
>
>
Critiquer un gouvernement, ici, ne vous vaut pas la prison, ni la
torture, ni la disparition. La critique doit viser à améliorer, pas à
mettre tout sur le même plan — sinon, on ne combat plus les abus, on
alimente le cynisme.