La différence entre un bon et un mauvais journaliste en 2025.

Le mauvais journaliste, il commente l'actualité. Il explique ce qui c'est passé dans le monde, parle de la météo, et donne les résultats sportifs.
C'est un mauvais journaliste. Le bon journaliste, il, illeuh, il commente heu l'ac-laque-tualité. Illeuh, il explique heu ce quiheucequi c'est passé, euh, dans le monde, parle de euh de de de heu la météo, et donne euh donne euh lélélé résultats sportifs.
C'est un bon journaliste.
 Il le font tous. TOUS! TOUS! TOUS!
 Ca n'arrête pas.
 Mais dans quel monde de singe sommes nous? c'est devenu tellement gros que plus personne ne le remarque,
et que même les invités à la télé se sente obligés de faire pareil.
 C'est tout bonnement incroyable.
 C'est devenu le nec plus ultra de l'éloquence en France, ne riez pas les amis.
 On vit dans un monde de détraqué, si vous aviez prophétisé ça il y a soixante ans, n'importe qui vous aurait ri à la gueule.
 - Tu sais, Jean-Michel, dans 60 ans, le mec qui n'aura pas bégayé au moins 17 fois sur une simple phrase, sera viré de sa chaîne manu-militari... et taxé d'incompétence crasse.  Le mec en face, habitué à écouter Philippe Bouvard et Léon Zitrone, qui savaient prononcer une phrase, voire quinze de suite, sans achopper sur une seule syllabe, il t'aurait ri à la gueule.
 Evidemment.  Il n'y aurait pas cru, et t'aurait traité de con.  Il n'aurait pu croire que les crétins français pouvaient avoir atteint un tel état de décadence psychiatrique. Parce que c'EST de la psychiatrie sociale.  R.H.