Re: Voile dans l’espace public

Lebref avait soumis l'idée :

P Cormoran :
>

Lebref :

P Cormoran :
 

vous pourriez peut-être répondre à la seule question qui compte :
pensez-vous, oui ou non, qu’il est normal qu’on impose à une
fillette des codes religieux sexistes ? Le reste, c’est du bruit.

 Il est normal de protéger les enfants, les musulmans font ce
qu'ils pensent être le mieux pour leur progéniture, notamment dans
votre monde rempli de prédateurs sexuels, je les comprends et les
approuve.

 Protéger les enfants, bien sûr. Mais il y a une grande différence
entre protection et conditionnement. Faire porter à une fillette un
voile pour "préserver des regards", c’est justement sexualiser son
corps très tôt, en la rendant responsable du désir des autres. Ce
n’est pas de la protection, c’est une assignation.  Et dire que ce serait "normal" au nom de croyances, c’est oublier
que les enfants n’ont pas encore les moyens de faire un vrai choix
éclairé. Les adultes ont donc une responsabilité : celle de ne pas
projeter sur eux des peurs ou des normes sexistes.  Ce n’est pas une question de religion. C’est une question de droits
fondamentaux de l’enfant.

>
Le droit le plus fondamental de l'enfant est de ne pas encourir les
abus de prédateurs sexuels qui sont nombreux et dangereux.
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Dans la France contemporaine la police est obligée de les traquer :
https://www.20minutes.fr/faits_divers/4154851-20250522-pedocriminalite-pretre-professeur-pere-famille-55-hommes-profil-dangereux-interpelles-france
>
Vos théories woke n'ont aucun intérêt face à la réalité du terrain et
à un monde excessivement violent et de plus en plus désaxé.
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Si le port du voile peut éloigner les mauvais esprits, et c'est son
objectif, alors il est indispensable, et je m'explique mal votre
insistance à rendre les gamines toujours plus désirables et offertes,
peut-être même à imposer le port de la minijupe et du crop top pour
les filles jusqu'à 18 ans afin qu'elles soient libres sur le modèle
capitaliste de la femme objet.

Ce que vous défendez, c’est l’idée qu’un corps d’enfant devrait être couvert pour ne pas susciter le désir des adultes. C’est exactement la définition de la sexualisation précoce. Vous prétendez protéger les fillettes, mais en réalité vous les désignez comme des cibles potentielles dès l’enfance. Ce n’est pas de la prévention, c’est une forme de soumission.
La lutte contre les prédateurs ne se mène pas en voilant les enfants, mais en éduquant les garçons, en renforçant la justice, et en mettant fin à l’impunité des agresseurs. Quand une société en vient à demander aux victimes de se cacher pour ne pas tenter leurs agresseurs, elle a abandonné toute morale.
Et non, défendre le droit des enfants à ne pas être enfermés dans des normes sexistes, ce n’est pas "rendre les gamines désirables", c’est refuser qu’on voie en elles des objets de désir dès 6 ou 8 ans. Vous inversez la logique : ce n’est pas moi qui sexualise les enfants, c’est ce que vous décrivez comme une protection.