Re: Voile dans l’espace public

Lebref a pensé très fort :

Mr Henri :
>

P Cormoran :

roaringriri :
 

Il reste peut être un doute avec les fous de cul musulmans. Mais
plus aucun depuis longtemps avec les fous de cul chrétiens, qui
depuis toujours, reprochent aux musulmans, les pratiques
courantes de leurs prélats.

 Les prêtres pédophiles me révoltent tout autant — et ils doivent
être dénoncés, poursuivis, condamnés sans aucune complaisance.
Mais justement : le fait que l’Église catholique ait abrité de
tels crimes pendant des décennies ne doit pas servir d’excuse à
d'autres formes de violences faites aux enfants, d’où qu’elles
viennent.  Ce n’est pas un concours d’horreurs entre "fous de cul" de telle
ou telle religion. C’est un refus commun et clair : aucun enfant
ne devrait jamais être réduit à un objet sexuel ou un symbole de
pureté, que ce soit au nom de Dieu, de la tradition ou d’une
quelconque morale.  Dénoncer les abus chez les uns ne dispense pas de les voir chez
les autres. L’exigence de protection des enfants doit être
universelle, pas à géométrie variable.

 C'est bien de le rappeler, mais ce serait mieux de demander au
gouvernement que tu soutiens de prendre des mesures réelles pour
mettre fin aux massacres d'enfants palestiniens à Gaza et non
d'essayer de se faire mousser à bon compte.

>
Monsieur Cormoran et les gens de son gang détestent qu'on leur
rappelle Gaza, même si leur Führer Macron, commence à danser d'un
pied sur l'autre sous la pression des opinions publiques. >
Tous ces gens ont moins hésité à sanctionner Poutine, mais la grande
bourgeoisie cosmopolite poussait dans ce sens, alors que le génocide
des pauvres en Palestine lui importe à peu près autant que celui des
Indiens d'Amérique ou des Nègres sous les empires coloniaux européens.

Le conflit à Gaza est un drame humain majeur, et la politique étrangère de la France — comme celle d’autres puissances — mérite d’être interrogée, critiquée, contestée. Rien ne justifie l’indifférence devant les souffrances civiles, et surtout pas les intérêts économiques ou géopolitiques.
Mais là encore, vous enchaînez les slogans, les anathèmes, les amalgames, et vous évitez soigneusement le sujet initial : les droits des enfants. Pas ceux de tel peuple ou de telle religion, mais des enfants — qu’ils soient palestiniens, français, musulmans ou non, voilés ou non.
C’est simple : soit on pense qu’un enfant ne doit jamais être instrumentalisé ni réduit à un statut de "pur", "honteux", ou "provocant", soit on trouve des justifications à ça. Vous, manifestement, vous préférez justifier. Libre à vous. Mais n’appelez pas ça un combat pour la justice. C’est juste une autre forme de cécité morale.