Sujet : Re: Fin de vie
De : secwin88 (at) *nospam* yahoo.co.jp (K-hole)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 24. May 2025, 08:24:49
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Le 24/05/2025 à 00:28, ALabenne a écrit :
Le 23/05/2025 à 22:57, K-hole a écrit :
J'ai des amis soignants qui me disent que les traitements actuels permettent de soulager *toutes* les douleurs, sans exception, et que l'on peut parfaitement, à condition de s'en donner les moyens, accompagner les patients en fin de vie dans la dignité et sans souffrance.
et quel est l'intérêt pour la personne soulagée de *toutes* douleurs, qui n'a plus conscience de rien, qui n'aura plus conscience de rien ?
Si on raisonne en terme de simple "intérêt", on peut aussi éliminer les improductifs et ceux qui sont un poids pour la société. Ça ne vous rappelle rien ?
En général, si les gens demandent à être euthanasiés ou "suicidés", c'est qu'ils ne veulent pas/plus endurer la souffrance. Or, les traitements actuels permettent de les soulager, à condition qu'ils y aient accès. Et pour ce qui est de la conscience, depuis la loi Claeys-Leonetti de 2016, il est possible de demander une sédation profonde jusqu'au décès. Encore une fois, je ne vois pas ce que "l'aide active à mourir" apporte de plus, sinon de libérer un lit plus vite et d'éviter des dépenses liées au maintien en vie de la personne jusqu'à son décès.
Par contre, on voit très bien l'intérêt du personnel dont le tiroir caisse fait gling chaque jour supplémentaire que la personne soulagée de *toutes* les douleur reste dans cet état.
C'est le contraire. C'est le maintien en vie qui coûte cher. Une place en réa, par exemple, coûte de l'ordre de 3000 euros/jour. Il y a un intérêt financier à inciter les patients à accélérer leur passage de vie à trépas.
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