Re: Voile dans l’espace public

Lebref a utilisé son clavier pour écrire :

P Cormoran :
>

Lebref :

P Cormoran :
 

Merci pour ce moment de transparence : on passe en quelques lignes
du marxiste critique au justificateur de guerre, puis à
l’apologie à peine voilée du meurtre politique. Tout ça parce que
vous n’aimez pas mon "air patelin"… C’est fascinant comme votre
haine personnelle prend vite des allures de manifeste
révolutionnaire.  Mais voilà : si vos convictions ne tiennent qu’à ma tête, c’est
que vous n’avez pas de convictions — juste des pulsions.  Quant à Bloy, vous le citez comme on brandit une arme rouillée :
avec beaucoup de bruit et très peu de précision. Le vrai
problème, ce n’est pas que vous pensiez radical — c’est que vous
pensiez mal.

 Dans votre monde où tout n'est que mensonge, vous n'êtes même pas
l'auteur des textes que vous postez.

 Et voilà : quand vous ne parvenez plus à répondre sur le fond, vous
en êtes réduit à m'accuser de ne pas penser par moi-même. C’est
amusant, venant de quelqu’un qui aligne des citations comme un
perroquet lettré en colère.  Mais rassurez-vous : chaque mot que je vous adresse est bien de moi
— et malheureusement pour vous, sincère.

>
/:) >
Hélas pour vous, il y a des marqueurs qui vous trahissent.

Des "marqueurs" ? C’est toujours pratique d’agiter ce genre de formule quand on ne veut pas répondre au fond. Mais ce que vous appelez des marqueurs, ce sont peut-être simplement des principes : l’exigence de cohérence, le respect des enfants, le refus des amalgames.
Vous êtes libre de penser que cela "trahit" quelque chose. Moi, je trouve plus grave de trahir ses convictions en fuyant les sujets concrets derrière des jugements d’intention.