Sujet : Re: Fin de vie
De : secwin88 (at) *nospam* yahoo.co.jp (K-hole)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 24. May 2025, 19:58:16
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Le 24/05/2025 à 18:14, ALabenne a écrit :
Le 24/05/2025 à 09:24, K-hole a écrit :
Et pour ce qui est de la conscience, depuis la loi Claeys-Leonetti de 2016, il est possible de demander une sédation profonde jusqu'au décès. Encore une fois, je ne vois pas ce que "l'aide active à mourir" apporte de plus, sinon de libérer un lit plus vite et d'éviter des dépenses liées au maintien en vie de la personne jusqu'à son décès.
et moi, je vois que la sédation profonde rapporte un paquet de fric aux médecins, infirmiers, qui feront tout ce qui en leur pouvoir, bien sûr, pour prolonger la sédation profonde.
Non, ils ne sont pas payés à la pièce. Leur intérêt est de pouvoir soigner le plus de gens possible, avec des moyens limités. Quand un patient en phase terminale de cancer se retrouve en réa avec intubation parce qu'il est en hypoxie et sans espoir de guérison, c'est une perte de chance pour d'autres patients qui, eux, auraient une chance de guérir. L'intérêt n'est donc pas de prolonger sa vie indéfiniment, mais de libérer la place rapidement. Généralement, on le fait comprendre à la famille, j'en ai été personnellement témoin.
C'est le contraire. C'est le maintien en vie qui coûte cher. Une place en réa, par exemple, coûte de l'ordre de 3000 euros/jour. Il y a un intérêt financier à inciter les patients à accélérer leur passage de vie à trépas.
Eh oh, qui c'est qui les touche, les 3000 euros par jour ?
tu penses bien qu'entre toucher 3000 euros par jour, ou rien, le choix est vite fait.
Le personnel hospitalier touche un salaire qui n'est pas fonction du nombre de patients qui défilent dans le service. --
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