De Trinitate

Selon Tresmontant il existe au moins trois conceptions de la Trinité. Deux sont parfumées devant Allah tandis que la troisième pue le soufre.
La Sainte Trinité juive :
- Le Père c’est Dieu l’Unique Incréé,
- Le Parler (ha-Dabar en hébreu, ho Logos en grec) c’est Dieu qui impose au néant l’information mathématique qui structure et fait exister le monde inanimé et au monde déjà existant l’information mathématique, physique, chimique, biochimique, biologique, génétique, physiologique, psychologique, etc, qui le fait évoluer en créant la vie, les espèces, l’homme.
- L’Esprit (ha-Ruah en hébreu, ho Pneuma en grec) c’est Dieu qui propose à la créature humaine l’information spirituelle qui si l’homme la reçoit, l’assimile et la pratique avec l’aide du Créateur le transforme en une créature spirituelle unie à Dieu.
Dans la Sainte Trinité juive le Père, le Parler et l’Esprit sont un seul et même être, une seule et même personne au sens usuel.
La Sainte Trinité catholique :
- Le Père c’est Dieu l’Unique Incréé,
- Le Fils c’est l’homme Jésus uni au Père dans le Parler, union amoureuse sans confusion ni séparation, union qui respecte les différences de nature, de volonté, d’action,
- L’Esprit c’est Dieu qui réside dans le Fils et dans les Saints.
Le Père, le Fils et les Saints qui sont unis au Père et au Fils dans l’Esprit ce n’est pas une seule et même personne au sens usuel mais un nombre pour nous indéfini de personnes distinctes.
La trinité hérétique de Philon d’Alexandrie reprise par Origène d’Alexandrie et par tout ce que la Chrétienté compte de couillons, de salopards et d’hérétiques :
- Le Père c’est Dieu,
- Le Fils c’est le Parler considéré comme un dieu second et distinct du Père,
- L’Esprit c’est un dieu tiers considéré comme distinct du Père et du Fils.
Cette trinité est hérétique et n’a strictement rien à voir avec le monothéisme hébreu, chrétien ou musulman. Il s’agit très clairement de l’hérésie trithéiste.
La Trinité catholique et la Trinité juive se ressemblent beaucoup car juifs et chrétiens ont la même conception de la finalité de la création : l’union de l’Unique Incréé et de ses créatures humaines, union amoureuse, libre et volontaire, union chantée par tous les prophètes et par shir ha-shirim, le chant des chants (le Cantique des Cantiques).
Les juifs refusent cependant de comprendre que cette union est réalisée en, par et avec le Christ Jésus et que seule la certitude de la vérité en Jésus (la foi comme disent à tort les curés) permet à l’homme de recevoir, d’assimiler et de pratiquer les très difficiles commandements du Christ, difficiles car ils s’opposent frontalement à ceux de la chair inscrits dans le cerveau reptilien de tout homme, y compris de Jésus sur terre. Dans ce combat contre son âme l’homme reçoit l’aide permanente du Père et du Fils. Ce combat implique le sacrifice de l’âme par elle-même, sacrifice parfumé devant Allah comme disent nos frères monothéistes musulmans. C’est même le seul sacrifice que le Père exige de nous car c’est par ce sacrifice que le Christ a atteint sa perfection de Fils et que l’homme devient un Saint. Les commandements de la sainte torah permettent de connaître le mal mais pas de devenir un saint. Seuls les commandements donnés par le Christ, les plus difficiles, les plus contre-naturels, les plus opposés aux programmations de l’âme, permettent à Dieu d’effectuer en nous cette métamorphose à laquelle nous sommes appelés à coopérer avec Lui.