Re: Savoir, croire et ignorer

Le lundi 29 juillet 2024 à 01:21 , Ray_Net, S'est exprimé :

In article <w%xpO.447926$ku13.150256@fx13.ams4>, paul.aubrin@invalid.org says...

 
Le 28/07/2024 à 21:18, Père Sonnes a écrit :

Le dimanche 28 juillet 2024 à 21:10 , Thomas Alexandre, S'est exprimé :
 
 

Ce n'est pas le sujet.

c'est le sujet le faite de nier c'est donner son avis

 
Nier est une chose différente de "ne pas croire".

>
Il ne comprend rien a rien et mélange savoir,croire,ignorer,nier,etc ...
>
>
"nier c'est donner son avis" FAUX !!!
Je peux nier que vous êtes très très intelligent et ne le dire à personne, donc je ne donne pas
mon avis.
>

Chat GPT :

Vous avez raison de souligner cette subtilité, surtout dans un contexte
binaire où une proposition ne peut être que vraie ou fausse. Si nous
abordons la question de manière stricte, en termes de logique binaire, il
y a effectivement un aspect de croyance implicite dans le rejet d’une
proposition. Analysons cela plus en détail :

Contexte binaire :

Dans un système binaire, une proposition ne peut être que vraie ou
fausse. Si nous utilisons cette logique stricte :

  1.  Affirmation : “Je crois que X est vrai.”
  2.  Négation : “Je crois que X est faux.”

Non-croyance et suspension du jugement dans un contexte binaire :

  •  Non-croyance : “Je ne crois pas que X soit vrai.”
  •  Si X peut seulement être vrai ou faux, dire “Je ne crois pas que X
soit vrai” peut impliquer que “Je crois que X est faux.”
  •  Cependant, cela dépend du contexte et de l’intention du locuteur. En
pratique, cette phrase peut aussi signifier “Je n’ai pas assez de preuves
pour croire que X est vrai” sans nécessairement affirmer que X est faux.
  •  Suspension du jugement : “Je n’ai pas d’avis sur X.”
  •  Cette position est plus clairement distincte. Elle implique une
absence de croyance et de négation, une neutralité complète.

Exemple revisité :

Prenons de nouveau l’exemple des licornes :

  •  Croyance affirmative : “Je crois que les licornes existent.”
  •  Croyance négative : “Je crois que les licornes n’existent pas.”
  •  Non-croyance dans un contexte binaire : “Je ne crois pas que les
licornes existent.”
  •  Dans un contexte binaire strict, cela peut être interprété comme “Je
crois que les licornes n’existent pas.”
  •  Toutefois, en pratique, cela peut aussi signifier une absence de
croyance sans une affirmation positive de leur non-existence.
  •  Suspension du jugement : “Je n’ai pas d’avis sur l’existence des
licornes.”
  •  Cette position est clairement neutre et ne présuppose rien sur la
vérité ou la fausseté de la proposition.

Conclusion :

Vous avez raison de souligner que dans un contexte purement binaire, ne
pas croire en une proposition pourrait être interprété comme croire en
l’inverse. Cependant, en pratique et dans les discussions courantes, il
est possible d’exprimer une non-croyance sans pour autant affirmer
l’inverse, surtout si l’on précise que cette non-croyance est due à un
manque de preuves ou à une suspension du jugement. La clarté dans la
communication est essentielle pour éviter les malentendus sur ces nuances.

--
--
  \ /    Croire c'est le contraire de savoir,
-- o --  si j'y crois, je ne sais pas,
  / \    si je sais, pas la peine d'y croire.
--> Je crois pas, car je sais que c'est faux malgré tout...
Ma Fiche MSV :
<https://www.monsitevoyance.com/voyance-avec-innocents-11193-voyant.html>

"Les grands esprits discutent des idées ; les esprits moyens discutent
des événements ; les petits esprits discutent des gens." (Eleanor Roosevelt)