Surmortalité par cancer au Japon

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Surmortalité par cancer après la vaccination contre le SRAS-CoV-2 à l'aide de nanoparticules d'ARNm et de lipides au Japon : Observation jusqu'en 2023
Résumé
La surmortalité durant la pandémie de COVID-19 est un grave problème de santé mondiale. Ce problème reste très préoccupant au Japon, où la population vieillit rapidement. Au Japon, le cancer est la principale cause de décès. Cette étude vise donc à évaluer l'évolution des taux de mortalité corrigés de l'âge (ASMR) pour différents types de cancer au Japon pendant la pandémie de COVID-19, de 2020 à 2023. Les statistiques officielles du Japon ont été utilisées pour comparer les ASMR annuels et mensuels observés de 2020 à 2023 avec les taux prédits par les données de 2010 à 2019, avant la pandémie, à l'aide d'une analyse de régression logistique.
Il n'y a pas eu de surmortalité significative au cours de la première année de la pandémie en 2020. Toutefois, on a observé que les ASMR pour tous les cancers et certains types spécifiques de cancer, notamment le cancer de l'ovaire, la leucémie, le cancer des lèvres/de la bouche/du pharynx, le cancer de la prostate et le cancer du pancréas, s'écartaient des taux prévus dans le sens d'un excès avec une signification statistique de 2021 à 2023, lorsque la vaccination à grande échelle par des nanoparticules d'ARNm et de lipides a été effectuée au Japon.
Pour chacun des quatre cancers les plus courants (poumon, colorectal, estomac et foie), on a observé une tendance à la baisse de la RAM à partir de la période prépandémique et aucun écart statistiquement significatif par rapport aux taux prévus n'a été constaté au cours de la pandémie. La relation de cause à effet entre la surmortalité par cancer et la vaccination à grande échelle ne peut être analysée dans le cadre de cette étude, mais la coïncidence du calendrier pourrait nécessiter des recherches plus approfondies. Les explications possibles de cette surmortalité par cancer ont été discutées.