Re: Les médias sont obsédés par la canicule

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Sujet : Re: Les médias sont obsédés par la canicule
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (PaulAubrin)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 31. Jul 2022, 14:38:25
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Le 31/07/2022 à 13:35, Longeville a écrit :
Le 31/07/2022 à 11:43, PaulAubrin a écrit :
Le 31/07/2022 à 09:31, Longeville a écrit :
>
Il y a un cumul de deux effets :
premièrement la moindre inertie des sondes au platine comparée à la dilation du mercure ;
deuxièmement l'effet, bien connu, de la fréquence d'échantillonnage plus élevée.
Le premier effet seul explique facilement des écarts de ±2 °C.
>
En vertu de quoi ?
>
Un document de l'office météo mondial explique que, dans un lieu donné la température fluctue en permanence de, en gros, ±2 °C.
 C'est même une généralité. La température fluctue même de biens plus que 2°C
A un endroit donné, la température fluctue rapidement autour de sa valeur moyenne. J'avais un thermomètre numérique sans inertie, les chiffres des dixièmes de degrés n'arrêtaient pas de varier. Enregistrer ou non ces variations dépend d'une part de la capacité du thermomètre à les détecter et d'autre par de la façon dont le système d'enregistrement
Suivant l'inertie du thermomètre, ces fluctuations rapides peuvent être détectées par le capteur, ou non. Si elles sont détectées par le capteurs, elles peuvent être enregistrées, ou non.
>
 La question est de savoir si les variations rapides présentent un intérêt météorologique. La réponse est non.
L'important aurait été de raccorder les séries au moment du changement d'instrumentation.

Par exemple, il existe des anémomètres à ultrasons capables de mesurer et échantillonner des rafales de vent.
Ceci peut avoir un intérêt dans le domaine aéronautique ou des compétitions de voile par exemple mais pour le service météo, c'est de l'ordre de l'anecdotique.
Les anémomètres servent rarement pour enregistrer les températures.
Toutefois, la même température, qui paraît insupportable si l'on n'est pas protégé du soleil sera très agréable à l'ombre avec une petite brise.

Voici le même signal (les variations de la "température globale" estimée par le Hadley Centre), selon que le signal contienne les variations mensuelles (en rouge), ou que l'on ne conserve que les variations annuelles (en vert).
>
https://www.céjoint.com/data/LGFjLct5xjM_Fluctuations-inertie.png
>
 Comme d'habitude, a défaut de lien vers la source, ton céjoint n'a aucune utilité démonstrative.
L'imbécile regarde le doigt, c'est connu.
Il faut regarder les deux courbes qui représentent les mêmes données. La série filtrée par un filtre passe-bas à des vitesses de variation et des extrema beaucoup plus faibles que celle qui n'est pas filtrée. C'est le B A BA des séries temporelles.

L'amplitude des variations non filtrées atteint [-0,8;+1,0], une fois filtrées elles deviennent -0,025 ; +0,03]. Les vitesses de variation, ainsi que les maxima et les minima dépendent fortement de la vitesse d'échantillonnage du signal.
 C'est juste une question de prise en compte des émergences ou pas.
Tenir compte d'une rafale vent ou d'un phénomène local de courte durée a t-il une signification météorologique ?
Il aurait fallu raccorder les séries à chaque changement d'instrumentation ou à chaque changement de l'environnement pour pouvoir comparer les séries terrestre historiques avec celles des stations récentes. Cela ne semble pas avoir été fait.
Les nouvelles stations météo, en particulier, sont souvent placées n'importe comment. Il y a un réel problème de comparaison des données météo des stations terrestres dans le temps. Le problème est encore pire avec les données des océans.

Date Sujet#  Auteur
3 May 24 o 

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