La méthodologie d'attribution du GIEC est foireuse

Dans ses rapports successifs, le paragraphe d'attribution (du réchauffement à une cause anthropique) du GIEC affirme une certitude de plus en plus élevée. Cela culmine dans l'AR6 qui n'affiche une certitude quasi-absolue. Là où cela se gâte, est que cette certitude repose sur une méthode statistique utilisée à tort et à travers.
https://link.springer.com/article/10.1007/s00382-022-06315-z
Biais dans les méthodes d'empreintes climatiques
L'argument développé par l'auteur est en gros le suivant :
     L'empreinte climatique optimale est une méthode statistique qui estime l'effet des gaz à effet de serre (GES) sur le climat sous la forme d'un coefficient de pente de régression.
     Plus le coefficient associé aux GES est grand, plus l'effet implicite sur le système climatique est important.
     En 2003, Myles Allen et Simon Tett ont publié un article influent dans Climate Dynamics recommandant l'utilisation d'une méthode appelée Total Least Squares dans la régression d'empreinte optimale afin de corriger un biais potentiel vers le bas associé à la méthode des moindres carrés ordinaires.
     Le problème est que, dans la plupart des cas, la méthode TLS remplace le biais à la baisse des MCO par un biais à la hausse qui peut être aussi important, voire plus important.
     Dans des conditions particulières, TLS produit des estimations non biaisées, mais vous ne pouvez pas tester si elles tiennent.
     Les économètres n'utilisent jamais TLS parce qu'une autre méthode (les variables instrumentales) est une meilleure solution au problème.
Cela fait donc plus d'une vingtaine d'années que la conclusion principale du GIEC repose sur une méthode qui ne prouve rien (et sur des simulations informatiques qui divergent d'une façon statistiquement significatives des observations).
L'auteur de la publication explique ses recherches et ses conclusions en langage familier dans la vidéo qui suit (anglais, 25') :
https://www.youtube.com/watch?v=WjxFeh5SUt0&t=2s