Re: Les données utilisées ne sont pas fiables !

Valcarus a écrit :

 Toujours se méfier des moyennes. On peut avoir la tête dans le four et les pieds dans la glace, avec une moyenne agréable de 20°C.
 Plutôt que de se focaliser sur ce gloubi-boulga de la température globale, il est plus intéressant d'observer les données de stations de mesures représentatives de leurs régions aux 4 coins du monde.
 

Les climatologues activistes (que Taureau apprécie tant) ont l'habitude de mélanger sur un même graphique des données instrumentales avec d'autres qui sont issues de processus qui moyennent fortement les données (toutes les données indirectes).
Le graphique ci-dessous montre l'effet radical, sur la même série de données, de ce genre d'approximation hasardeuse. La série bleue varie bien plus rapidement et monte bien plus haut que le séries vertes et rouges.

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La série bleue donne l'impression que les variations de températures sont beaucoup plus fortes et rapides que celles de la série verte.
Pourtant, ce sont bien les mêmes données, mais observées différemment.

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C'est bien ça. Si l'on remplace la courbe verte par la courbe bleue à partir de 2015 (par exemple), on va se dire que le climat est vraiment devenu fou.
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Et cette erreur élémentaire, on la voit très souvent chez les alarmistes plus ou moins échevelés.
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Les climatologues sérieux ne font pas cette erreur et se voient alors souvent reprocher par des imbéciles de ne pas mettre les données les plus récentes sur leurs courbes. "Imposteur, sur les températures depuis 2000 ans il a oublié de mettre les températures à partir de 1950 !"
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Sans qu'ils arrivent à saisir que l'échantillonage des données ne lui permet pas ce raboutage grossier.

Un exemple ordinaire de bidouillage de courbes est visible sur la page Réchauffement climatique de Wikipedia:
https://i.ibb.co/dmyw8tw/aatemperatures.jpg
C'est a priori la page en français la plus lue sur le réchauffement climatique.
Pas une once d'incertitudes. Celui qui a fait ce montage n'est peut-être même pas conscient lui-même de l'ineptie du procédé.