Plage radioactive près de Saint-Nazaire

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"Ces radioéléments seraient plutôt d’origine naturelle présentant des concentrations supérieures aux concentrations moyennes de l’écorce terrestre.
L’ASN a « sollicité l’appui de l’IRSN (institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) pour étudier l’ensemble de ces éléments et résultats de mesure ».
Il en ressort que l’anomalie radiologique constatée sur la plage de Trébézy s’apparente à celle des sables de Camargue.
Explications et comparatifs avec les sables de Camargue
«  Les études menées par l’IRSN de 2000 à 2007 sur les sables de Camargue ont permis de préciser l’origine naturelle des concentrations observées, les minéraux radioactifs provenant de l’érosion de roches du Massif central et du massif du Mont-Blanc. Ces minéraux ont été transportés par les cours d’eau vers le Rhône, puis dispersés en mer avant d’être concentrés sur le littoral par des processus naturels de sédimentation  », explique l’ASN. En 2007, les experts de l’IRSN ont procédé à l’évaluation des doses qui pourraient être reçues par les personnes qui fréquentent ces lieux, en s’appuyant d’une part sur des scénarios de fréquentation des plages par le public, et d’autre part sur des expérimentations destinées à connaître l’aptitude des radionucléides constituant ces sables à être incorporés par ingestion et inhalation. L’ASN poursuit : «  La conclusion de cette étude confirmait que la dose efficace annuelle correspondante, calculée selon des scénarios d’exposition raisonnablement pessimistes, ne saurait dépasser 1 millisievert et serait principalement due à l’exposition externe au rayonnement gamma. Ces éléments ont servi de base de comparaison avec les éléments de Saint-Nazaire. Il en ressort que les résultats des mesures de la CRIIRAD sur le sable des plages de Trézéby présentent des activités nettement inférieures à celles de Camargue (…) Ainsi au vu des résultats des mesures et analyses réalisées par la CRIIRAD, on peut considérer qu’à scénarios d’exposition équivalents, les expositions sont plus faibles ou au plus du même ordre de grandeur que celles évaluées pour les plages de Camargue, et donc inférieures à 1 mSv/an  ».
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