Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition

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Sujet : Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition
De : maixxx07b (at) *nospam* orange.fr (maixxx)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 12. Nov 2022, 11:43:02
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Le 12/11/2022 à 09:13, roaringriri a écrit :
Ca n’est pas qu’une question de nostalgie. Comment ce mouvement, a-t-il
pu en arriver à ce niveau de décomposition bureaucratique, et de
soumission volontaire aux cartels économiques, au point d’être  une
référence absolument indispensable à l’appui de toute nouvelle agression
contre la planète ?
 
Il y a bien évidemment, un avant et un après la création du GIEC, par le
G7 sous la direction de Thatcher et Reagan.

Pour info, voilà l'historique réel du GIEC, venant des "philosophes" de
la Caisse des Dépôts et Consignation.
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/a-l-origine-quand-margareth-thatcher-et-ronald-regan-ont-cree-le-giec-148067.html
 
En 88, le mouvement écologiste remet directement en cause le
totalitarisme  techno-scientifique qui est le moteur même du
Totalitarisme Economique.

 
L’écologie renaît dans les années 70, comme mouvement autonome,  après
40 ans de placard dus à sa solubilité dans le fascisme, et sa
condamnation par le stalinisme.

Avec le soutien des groupes gouvernementaux US d’Agit Prop culturelle, à
l’origine de la création de GreenPeace, elle se développe rapidement,
notamment en luttant contre la Chasse à la Baleine (Soviétique) et la
lutte contre le Nucléaire (Essentiellement Français) .

Mais ce qui était une arme des USA, destinée à torpiller le gauchisme,
s’émancipe rapidement des ses mentors et financiers du Département
d’Etat US et commence à  s’occuper du désastre industriel.

En 88 Thatcher et Reagan, créent le GIEC, pour offrir un nouvel axe
central, et une base scientifique sérieuse, mais inoffensive, à la
critique écologiste, et permettre la fabrication d’une bureaucratie
élective, sensée encadrer et indiquer les priorités au mouvement.

Le succès sera complet.
L’Ecologisme d’Etat se superposera rapidement, au dessus du mouvement
écologiste, et se présentera comme le représentant de cette aspiration.

Le Principe Bureaucratique fera son travail, et le climatisme deviendra
la religion dominante, avec ses zélotes, la grande masse de ses
agnostiques et bien sur ses hérétiques, qui réclament plus de fouet,
accusant leurs chefs de mollesse.

Devenue religion dominante, et ayant largement prouvé son innocuité le
vocabulaire écologiste, sera adopté par la quasi totalité des
bureaucraties politiques et économiques.

Aujourd’hui, plus aucun nouveau produit, nouvel impôt ou nouvelle
guerre, ne peut se passer du rappel à son positionnement, écologique,
positif ou au moins neutre.

Le pompon de la guignolerie,  étant toujours aux mains des écologistes
officiels, dont le palmarès en la matière, dépasse l’entendement,
s’étant fourvoyés méthodiquement, et avec enthousiasme, dans le soutien
actif, de toutes les escroqueries industrielles et commerciales à
revendication écologiste, de ces 40 dernières années.


Aujourd’hui, un dernier virage leur reste à prendre, celui du soutien à
la relance du nucléaire, et pourquoi pas de la surgénération, mais ils
le préparent avec sérieux, en soutenant de toutes leurs forces, le
gaspillage énergétique.

Refus de la solution du stockage intersaisonnier, de l’énergie solaire,
éoliennes géantes guignolesque, défense du ferroutage impossible,  et de
mobilité électrique, le tout accompagné de campagnes de culpabilisation
de l’espèce, d’appel à la mortification, et à des interdictions de
comportements, d’une importance délétère absolument infime.


L’Ecologisme d’Etat est arrivé à ce même point de négation, de ses
propres racines philosophiques, qu’on avait déjà constaté pour les
autres idéologies mortes, religions célestes, ou matérialistes.

Exactement comme la seule façon d’être « Chrétien », »socialiste » ou «
communiste » , était de s’opposer frontalement aux propriétaires des
labels, la seule façon de tenter de vivre l’écologie, passe par le
combat, contre les bureaucraties écologistes, domestiques ou dissidentes.

L'excès en tout est un défaut. Voire catastrophique.
L'état écolo c'est du genre oxymore car on ne décrète pas ce qui est bon pour
l'homme et la nature avec des textes administratifs inapplicables d'ailleurs.
Un jardin, ça se cultive, ça ne s'administre pas avec des oukases. Et beaucoup
de patience et pas de la comm.

Date Sujet#  Auteur
12 Nov 22 * Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition9roaringriri
12 Nov 22 +- Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition1maixxx
12 Nov 22 +* Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition6Richard Hachel
12 Nov 22 i`* Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition5Cardinal de Hère
12 Nov 22 i +* Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition3Richard Hachel
14 Nov 22 i i+- Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition1PaulAubrin
14 Nov 22 i i`- Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition1PaulAubrin
14 Nov 22 i `- Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition1PaulAubrin
12 Nov 22 `- Re: De la révolte écologiste, à l’Ecologisme d’Etat, 50 ans de décomposition1K.

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